The article examines the effect of membership in farmer groups (MFG) on adoption lag of agricultural technologies and farm performance in Burundi, the Democratic Republic of Congo and Rwanda. We use duration and stochastic production frontier models on farm household data. We find that the longer the duration of MFG, the shorter the adoption lag and much more so if combined with extension service delivery. Farmer groups function as an important mechanism for improving farm productivity through reduced technical inefficiency in input use.
The Great Lakes region of Central Africa is an area abundant in hills, people and conflicts. Its high altitude and cooler climate make it ideal for agriculture. But soils have been exhausted, spare land is no longer available, and farm households in parts of this region rank among the most food insecure and malnourished on earth. Years of civil conflict have moreover paralyzed agricultural advisory and extension services and resulted in poor access to markets.
A platform of farmers, retailers and service providers, civil society organisations, NGOs, government officials, and researchers improves livelihoods in Rwanda. Through interaction and collaboration, these groups experiment with various technological and institutional innovations, thereby tackling local agricultural challenges. This experience illustrates the importance of institutionalising a space where knowledge can be co-created
Comment se porte le secteur laitier ? En Europe, il n’en est pas à sa première crise. Au Sud, il subit les conséquences de la surproduction et des exportations massives.
La publication de ce numéro double consacré à l’agriculture familiale marque un tournant de l’histoire de la revue Défis Sud. Depuis vingt ans, votre revue a resserré son projet éditorial sur les questions agricoles et de développement rural.
Au niveau familial, l’émigration constitue souvent une recherche de revenus, de sécurité, mais aussi une manière de faire face à des problèmes socio-politiques et des conflits. A l’encontre des clichés, l’émigration n’est pas forcément défavorable à l’agriculture familiale.
Face aux limites du système agro-industriel productiviste, des résistances et des alternatives positives proposent de nouvelles façons de penser et de pratiquer l’agriculture.
Le président Macky Sall veut mettre en pratique une série de réformes inclusives qui permettraient au Sénégal d’allier à la fois les « bienfaits de l’agrobusiness » et de l’agriculture paysanne. La balle est dans le camp des sociétés civiles et des organisations paysannes qui doivent saisir la chance d’orienter les politiques agricoles de leur pays. Si elles manquent cette opportunité, le gouvernement sénégalais risque de favoriser l’agrobusiness classique.
Défis Sud avait déjà consacré un numéro spécial au « genre » en développement en 2005. Neuf ans plus tard, dans ce numéro « genre et transformations de l’agriculture familiale », la revue entend croiser les dynamiques présentes dans ce type d’agriculture en abordant les rapports femmes-hommes, les relations de pouvoir et les changements sensibles dans les interactions sociales, culturelles et professionnelles entre femmes et hommes dans les exploitations agricoles familiales.
Ces dernières années, une « ruée vers les terres » a privé une multitude de petits producteurs du Sud de leur surface agricole. Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées.