This project report from Wageningen UR (as a contribution to the CGIAR Humid Tropics research program) examines critical issues for reflection when designing and implementing research for development in innovation platforms’. The current document therefore aims to increase awareness about the complexity of research in innovation. The underlying idea is that innovation platforms can facilitate institutional changes and support system innovations through increased interaction, negotiation and learning between stakeholders, including (new) roles of research(ers).
This policy brief presents, explains and illustrates the five key recommendations that came out of the joint learning process during the JOLISAA project: 1. Build on innovation “in the social wild”; 2. Combine local and external knowledge and ideas to enhance innovative capacity; 3. Encourage access to diverse value chains to lower the innovation risks; 4. Support unpredictable innovation processes; 5. Address the multiple dimensions of innovation.
Recent interest in inclusive innovation to serve base-of-the-pyramid markets has so far produced relatively little evidence about the role of policy. Drawing on cases from Kenya's mobile phone sector that have successfully scaled innovations to poor consumers, we suggest that policy-making is not only present, but can also have a significant role in shaping and supporting inclusive innovation systems. In these cases, inclusive innovation has been built upon a reinforcing circle of adaptive innovation, dynamic competition, and presence of innovation intermediaries within poor communities.
This presentation, prepared for the Workshop "Policies to Enhance Agricultural Innovation and Productivity: Focus on China" - held in Beijing (24 October 2013), illustrates the multiple benefits of agriculture innovation, the importance of the policy environment, the research and development main features and trends and the ways for fostering national AIS.
Present-day society asks more from agriculture than just the production of food. Agriculture is now required to be concerned with the quality of food, ecosystem services, inclusion of marginalized populations, revitalization of rural territories, energy production, etc. This opening up of the future of agriculture encourages rural actors to experiment with new farming systems, using imagination, creativity and determination to replace dominant models. At the same time, low-cost mass-production systems continue on their way, with promises of a future based on green technologies.
Nouvel instrument communautaire mobilisant la politique de recherche et la PAC, le PEI entend susciter des partenariats entre les acteurs du développement, de l’enseignement agricole, les agriculteurs, les chercheurs et les entreprises. En cela, il reflète l’évolution récente du cadre de pensée des institutions internationales, qui voient dans l’innovation agricole moins le produit de la recherche et du transfert de connaissances que le résultat d’interactions entre acteurs au sein de réseaux plus ou moins formels.
Quels sont les effets de l’implantation de méga-exploitations agricoles sur les différents groupes d’intérêt des territoires locaux ? Cette implantation provoque-t-elle de fortes ruptures ou une simple accélération des dynamiques en cours ? Sur la base d’une étude de cas à Madagascar, cet article s’intéresse aux recompositions du système agraire à Madagascar engendrées par l’installation récente d’une entreprise privée étrangère. Tandis que l’emploi se développe au bénéfice des plus petits agriculteurs, l’accès à la terre évolue au détriment des éleveurs les plus aisés.
Le delta intérieur du Niger est une des régions de l’Afrique de l’Ouest les plus touchées par les attributions foncières à grande échelle : entre 400 000 et 770 000 hectares auraient ainsi été alloués sous la forme de concessions pouvant, dans certains cas, atteindre 100 000 hectares. Cet accaparement des terres a progressé à une vitesse record et renvoie à quantité de projets, disparates par le type des investisseurs impliqués et par les objectifs poursuivis.
Les grandes exploitations agricoles créées dans le cadre de la loi de mise en valeur agricole de 1983 dans le Sahara algérien étaient vouées à une production céréalière sous pivot. L’objectif était de développer économiquement des régions sahariennes pour partie marginalisées, ainsi que de réduire la dépendance chronique en céréales du pays. L’État a considérablement investi pour équiper ces exploitations agricoles dans le cadre d’un vaste plan de développement rural. Mais trente ans après la parution de la loi, les réalisations demeurent limitées au regard des objectifs initiaux.
Les populations rurales sédentaires de la commune de Hombori (Mali) pratiquent presque toutes la culture de mil associée au petit élevage non transhumant. Au-delà des contraintes environnementales d’une région semi-aride, le maintien de l’agro-élevage repose sur une double maitrise, des territoires et des ressources, l’une et l’autre ne pouvant se confondre.