L’agriculture mondiale est confrontée à de nombreux défis en termes de souveraineté alimentaire. Il s’agit d’abord d’assurer un accès équitable à la nourriture et aux produits agricoles de première nécessité pour une population mondiale croissante. Il s’agit ensuite d’inclure la production agricole dans une perspective plus générale de lutte contre la pauvreté, l’inégalité et la malnutrition dans le monde. Il s’agit enfin de contribuer à une gestion plus durable des ressources naturelles et agricoles et de la biodiversité.
Cet article présente et décrit le contenu d’une base de données construite à partir d’une enquête menée dans le gouvernorat de Sidi-Bouzid, situé dans le centre de la Tunisie. Sur ce territoire en transition, le secteur agricole, qui tient une place prédominante dans l’activité économique, est caractérisé par la diversité de ses exploitations, aussi bien sur le plan organisationnel (main-d’œuvre familiale ou salariée à dominante féminine) que technique (présence d’infrastructure d’irrigation, de culture sous-abri).
While vaccination campaigns against COVID-19 were launched worldwide, a drama has been unfolding in the Moroccan countryside. It has been marked, over the last couple of decades, by rapid agrarian transformation, manifestations of which have included expanding irrigation frontiers and the increasing growth of high-value crops. These dynamics rely strongly on female agricultural wageworkers. Although they earn low wages, their income is crucial and is used to care for loved ones by paying for school fees, rent, electricity, and medicines.
L'article propose d'utiliser le concept de sécurisation alimentaire pour étudier les actions et processus qui améliorent une situation alimentaire, plutôt que celui de sécurité alimentaire qui se réfère avant tout à la satisfaction de besoins alimentaires. Dans une première partie, ces deux concepts sont précisés et discutés. La sécurité alimentaire est caractérisée selon plusieurs dimensions : disponibilités, conditions d'accès, qualités des aliments, stabilité, mais aussi objectifs sociaux et politiques.
L’eau d’irrigation est une ressource cruciale pour le développement économique et social en Tunisie. Dans un contexte de décentralisation et de délégation du rôle de l’État, une part importante de la gestion de cette eau d’irrigation a été confiée aux groupements de développement agricole (GDA). Ces groupements souffrent cependant d’un manque de reconnaissance de la part des usagers, qui se manifeste essentiellement par un faible consentement de leur part à payer les redevances.
Le développement territorial durable requiert des innovations aussi bien techniques, que sociales et institutionnelles. Favoriser ces innovations est l'objectif des récentes démarches d'ingénierie territoriale qui adaptent les processus d'innovation développés en entreprise. Dans cet article, la pertinence de cette orientation est discutée en s'appuyant sur les enseignements d'une recherche-action, menée dans un territoire « fragilisé » : l' « Alto Sertão du Piauí et du Pernambouco », dans le Nordeste brésilien.
Climate variability and change threaten and impact negatively on biodiversity, agricultural sustainability, ecosystems, and economic and social structures – factors that are all vital for human resilience and wellbeing. To cope with these challenges, embracing sustainability in food production is therefore essential. Practising sustainable agriculture is one way of ensuring sustainability in pro-poor farming communities in low-income countries.
Since development agencies often implement interventions through collective-action groups such as farmer cooperatives and self-help groups, there is a need to understand how participation is affected by group-level and leader attributes. This study collected gender-disaggregated, quantitative and qualitative data on sixty-eight self-help groups in Zambia to understand the participation of men and women farmers in different crop-production activities. Results show that participation rates of men and women are the same across all maize production activities except harvesting.
This paper documents wages and working conditions for landless female and male agricultural labourers in Morocco. We found that higher-paid equipment-intensive tasks were predominantly assigned to men whereas women often performed lower-paid, time-intensive tasks. Women were systematically paid less than men even when they performed the same tasks. Enforcing existing legislation in Morocco to ensure equal pay for women is an essential first step towards enabling women to benefit equitably with men from their agricultural labour contributions.
This paper draws from interviews with (1) US farmers who have adopted automated systems; (2) individuals employed by North American firms that engineer, manufacture, and/or repair these technologies; and (3) US farm laborers (immigrant and domestic) and representatives from farm labor organizations. The argument draws from the literature interrogating the fictional expectations that underlie capitalist reproduction, reading it through a distributed (ontological) lens.