L’enjeu environnemental pour les territoires croît de façon exponentielle depuis une décennie. Les décideurs politiques s’emparent de cette mouvance et favorisent des actions qui entrent dans le projet dit durable. La Région Île-de-France choisit en partie de baser son développement territorial sur l’idéologie de l’« urban greening ». Elle met en œuvre des actions pour devenir la première Écorégion d’Europe d’ici une demi-douzaine d’années et, pour ce, favorise les mesures agro-environnementales. Un des piliers de ce développement est l’agriculture biologique.
L’alimentation en eau et la protection des milieux aquatiques sont confrontées aux pollutions diffuses d’origine agricole dans le nord-ouest de la France. Les politiques de gestion des ressources en eau s’appuient à présent sur la participation des agriculteurs afin de concevoir des solutions adaptées aux territoires. En effet, si la réglementation est nécessaire, elle n’est pas suffisante pour atteindre une qualité satisfaisante sur de nombreux bassins versants fortement pollués par les nitrates, le phosphore ou les produits phytosanitaires.
Les conséquences sur les territoires des changements climatiques d’origine anthropique sont variables dans leurs expressions comme dans leurs effets, et les territoires sont inégaux face à ces variations climatiques en termes d’exposition aux effets (fonction de facteurs physiques, sociaux, économiques, culturels, politiques, etc.) comme en termes de capacité de réponse (capacité d’appréhension, d’anticipation, de réparation, etc.).
La sécurité alimentaire en Algérie semble plus que menacée par un niveau de croissance démographique incontrôlé, par la dégradation des conditions physiques du secteur de l’agriculture, par la baisse des ressources hydriques et par le retard de développement technique de l’activité. À partir d’une revue bibliographique sur la situation actuelle du secteur agricole, le texte définit ses niveaux de développement et les défis de l’avenir auxquels ce secteur sera confronté.
Invasive species such as Ambrosia (an annual weed) pose a biosecurity risk whose management depends on the knowledge, attitudes and practices of many stakeholders. It can therefore be considered a complex policy and risk governance problem. Complex policy problems are characterised by high uncertainty, multiple dimensions, interactions across different spatial and policy levels, and the involvement of a multitude of actors and organisations. This paper provides a conceptual framework for analysing the multi-level and multi-actor dimensions of Ambrosia management.
This article presents a multi-stakeholder framework for intervening in root, tuber, and banana seed systems and in other VPCs. These crops are reproduced not with true seed but with vegetative planting material (e.g., roots,tubers, vines, stems, and suckers), called “seed” in this article. Seed systems for VPCs need to be designed differently than those for true seed, and coordination among stakeholders in seed systems is crucial
Sustainable intensification of agriculture will have to build on various innovations, but synergies between different types of technologies are not yet sufficiently understood. We use representative data from small farms in Kenya and propensity score matching to compare effects of input-intensive technologies and natural resource management practices on household income. When adopted in combination, positive income effects tend to be larger than when individual technologies are adopted alone.
Cette publication offre de nombreux exemples concrets détaillant différentes manières de réengager les jeunes dans le secteur agricole. Elle montre à quel point des programmes éducationnels sur mesure peuvent offrir aux jeunes les compétences et la perspicacité nécessaires pour se lancer en agriculture et adopter des méthodes de production respectueuses de l’environnement. Beaucoup des approches ou des initiatives décrites dans cette publication sont issues des jeunes eux-mêmes.
Within the context of the European-funded JOLISAA FP7 project (JOint Learning in Innovation Systems in African Agriculture), several agricultural innovation experiences focused on smallholders were assessed in Benin, Kenya and South Africa. Fifty-six cases were characterised through review of grey literature and interviews with resource persons according to a common analytical framework inspired by the innovation systems perspective. Of these, 13 were assessed in greater depth through semistructured interviews, focus-group discussions and multistakeholder workshops.
This paper draws from interviews with (1) US farmers who have adopted automated systems; (2) individuals employed by North American firms that engineer, manufacture, and/or repair these technologies; and (3) US farm laborers (immigrant and domestic) and representatives from farm labor organizations. The argument draws from the literature interrogating the fictional expectations that underlie capitalist reproduction, reading it through a distributed (ontological) lens.