Ces dernières années, une « ruée vers les terres » a privé une multitude de petits producteurs du Sud de leur surface agricole. Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées.
Adapting through innovation is one way for rural communities to sustain and improve their livelihoods and environments. Since the 1980s research and development organizations have developed participatory approaches to foster rural innovation. This paper develops a model, called the Learning-to-Innovate (LTI) model, of four basic processes linked to decision making and learning which regulate rate and quality of innovation. The processes are: creating awareness of new opportunities; deciding to adopt; adapting and changing practice; and learning and selecting.
This paper (Part I) present a case study of work conducted by the International Centre for Tropical Agriculture (CIAT) to adapt network mapping techniques to a rural and developing country context. It reports on work in Colombia to develop a prototype network diagnosis tool for use by service providers who work to strengthen small rural groups. It is complemented by a further paper in this issue by Louise Clark (Part II) which presents work to develop a network diagnosis tool for stakeholders involved in agricultural supply chains in Bolivia.
This paper presents a case study of the work carried out by CIAT to facilitate the creation of a community of practice, using Dgroups and taking advantage of this virtual space to apply a qualitative monitoring technique called Most Significant Change. The experience reported here mixed key ingredients to create and facilitate a community of practice to facilitate knowledge sharing and communication flow among 14 learning and knowledge sharing centres in Latin America and the Caribbean.
Comment se porte le secteur laitier ? En Europe, il n’en est pas à sa première crise. Au Sud, il subit les conséquences de la surproduction et des exportations massives.
La publication de ce numéro double consacré à l’agriculture familiale marque un tournant de l’histoire de la revue Défis Sud. Depuis vingt ans, votre revue a resserré son projet éditorial sur les questions agricoles et de développement rural.
Au niveau familial, l’émigration constitue souvent une recherche de revenus, de sécurité, mais aussi une manière de faire face à des problèmes socio-politiques et des conflits. A l’encontre des clichés, l’émigration n’est pas forcément défavorable à l’agriculture familiale.
Face aux limites du système agro-industriel productiviste, des résistances et des alternatives positives proposent de nouvelles façons de penser et de pratiquer l’agriculture.
Le président Macky Sall veut mettre en pratique une série de réformes inclusives qui permettraient au Sénégal d’allier à la fois les « bienfaits de l’agrobusiness » et de l’agriculture paysanne. La balle est dans le camp des sociétés civiles et des organisations paysannes qui doivent saisir la chance d’orienter les politiques agricoles de leur pays. Si elles manquent cette opportunité, le gouvernement sénégalais risque de favoriser l’agrobusiness classique.
Défis Sud avait déjà consacré un numéro spécial au « genre » en développement en 2005. Neuf ans plus tard, dans ce numéro « genre et transformations de l’agriculture familiale », la revue entend croiser les dynamiques présentes dans ce type d’agriculture en abordant les rapports femmes-hommes, les relations de pouvoir et les changements sensibles dans les interactions sociales, culturelles et professionnelles entre femmes et hommes dans les exploitations agricoles familiales.