L’accroissement de la productivité et de la durabilité de l’agriculture dépend dans une large mesure de la participation des jeunes au secteur, en mettant à profit leur énergie et leurs innovations. Cette publication, conduite par le projet ARDYIS (Agriculture, Développement Rural et Jeunesse dans la Société de l’Information) du CTA, en collaboration avec Ashoka, démontre la façon dont cela peut être atteint. Celle-ci présente 20 initiatives entrepreneuriales dans le domaine des TIC créées par de jeunes innovateurs d’Afrique et des Caraïbes.
Cette publication offre de nombreux exemples concrets détaillant différentes manières de réengager les jeunes dans le secteur agricole. Elle montre à quel point des programmes éducationnels sur mesure peuvent offrir aux jeunes les compétences et la perspicacité nécessaires pour se lancer en agriculture et adopter des méthodes de production respectueuses de l’environnement. Beaucoup des approches ou des initiatives décrites dans cette publication sont issues des jeunes eux-mêmes.
Depuis de nombreuses années, des femmes créent leurs propres entreprises de transformation agro-alimentaire en valorisant des produits agricoles locaux et en mettant sur le marché des aliments originaux et accessibles aux populations urbaines. L’objectif du projet CDAIS est d’appuyer leur développement en renforçant leurs capacités à expérimenter et apprendre ensemble, ainsi qu’à négocier et contractualiser avec leurs fournisseurs et distributeurs.
Dans le cadre d’un programme financé par l’Union Européenne, les ONG GLOPOLIS, SOS FAIM et VECO et leurs partenaires paysans concernés ont mené plusieurs études sur les filières de production de riz dans 5 pays d’Afrique de l’ouest : le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal.
“Grâce à mon travail de productrice de légumes biologiques, je peux participer aux dépenses liées à l’éducation des enfants et aussi nourrir ma famille de produits sains. Je n’achète plus aucuns légumes au marché” dit Clarisse Ilboudo, productrice au sein du groupement de femmes de Koubri, province du Kadiogo, Burkina Faso.
Lors de la conception de projets, il importe de faire intervenir les parties prenantes locales le plutôt possible afin de veiller à ce que les activités de renforcement des capacités répondent vraiment à leurs besoins. Les processus multipartites peuvent aussi mener à à une plus grande appropriation des activités et des résultantes des projets. La présente étude de cas offre un exemple de processus multipartite mis en place avec succès au Soudan pour renforcer les systèmes d’information sur la sécurité alimentaire et la nutrition dans quatre États.
Bien que le nombre de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté en Ouganda ait diminué de moitié cette dernière décennie, le taux de malnutrition a augmenté de 27 à 30 pour cent. Au cours de la même période, la consommation alimentaire journalière par habitant a reculé de 9,5 pour cent, ce qui représente une baisse des apports énergétiques alimentaires. Plusieurs raisons expliquent cette situation, mais selon le Plan d’action pour la nutrition de l’Ouganda (2011-2016) le manque de capacités est l’un des cinq principaux facteurs à l’origine de la persistance de la malnutrition.
Sur la base de 16 études de cas, nous cherchons à comprendre comment l'usage des technologies de l'information et de la communication (TIC) transforme les dispositifs de conseil agricole au Burkina Faso. Si les outils employés et les thématiques du conseil sont diversifiés, les services demeurent récents et inaboutis. Les prestataires de conseil cherchent en effet à améliorer les outils et services, dont la durabilité n'est pas encore garantie. Ceci s'explique notamment par la complexité du travail inter-organisationnel pour développer ces services.
Dans le cadre du Projet de développement agropastoral et des filières associées dans le Gouvernorat de Médenine (PRODEFIL) en Tunisie, par exemple, plus de 140 kilomètres de route ont été construits. Il aurait fallu deux jours sur place pour passer en revue ces routes sur toute leur longueur. Google Earth a permis de le faire en quelques heures seulement. D’autres installations ayant fait l’objet d’investissements dans le cadre du projet, tels que des barrages et des serres, sont également visibles par satellite.
Ce document présente la Contribution du Service d’Appui aux Initiatives Locales de Développement (SAILD-ONG) à la sécurité alimentaire et à la diversification nutritionnelle des familles ciblées dans 21 villages des régions de l’Extrême-Nord et de l’Est du Cameroun.