Les partisans de la souveraineté alimentaire veulent développer les agricultures locales, tandis que les avocats de la libéralisation vantent les bienfaits d’un approvisionnement à moindre coût sur les marchés. Les premiers pensent que les Etats doivent définir leur politique agricole pour répondre aux besoins de leurs populations, les seconds préfèrent le concept de « sécurité alimentaire », affirmant qu’il reconnaît aussi à chaque citoyen le droit de se nourrir à sa faim. Le combat pour la souveraineté a du mal à s’imposer dans l’arène politique.
Cette édition illustre la possibilité d'utiliser les biocarburants comme source alternative au pétrol.
L’agriculture paysanne, valorisée dans le rapport remis par les experts de l’IAASTD, participe au développement durable. Forte utilisatrice de main d’œuvre, caractérisée par une utilisation raisonnée des intrants sur des cultures extensives, elle participe également au maintien du tissu social rural. L’agriculture paysanne est en général familiale. Les membres de la famille sont soucieux de préserver l’exploitation pour les générations futures.
Dans le cadre d’un programme financé par l’Union Européenne, les ONG GLOPOLIS, SOS FAIM et VECO et leurs partenaires paysans concernés ont mené plusieurs études sur les filières de production de riz dans 5 pays d’Afrique de l’ouest : le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal.
Depuis une dizaine d’années, SOS Faim développe avec ses partenaires latino-américains, une nouvelle stratégie pour endiguer la pauvreté rurale : le développement territorial rural (DTR). On peut définir le DTR comme étant une dynamique d’animation et de concertation entre acteurs publics et privés (entre autres les Organisations Paysannes) sur un territoire donné, en vue d’améliorer durablement les conditions économiques et sociales de sa population.
“We first needed to know who we are, what we offer, and how to offer it,” says coffee farmer Denis Cortez. “We in the partnership organized ourselves, and now all get involved in working for the common good. We are more aware of the impacts of what we do, how to improve quality, and apply on our farms what we learn such as new processing methods.” He is one of thousands of producers that CDAIS and its partners are working with in western Honduras, with clear results.
“Primero necesitamos conocernos para saber quiénes somos, qué es lo que ofrecemos y cómo ofrecerlo” dice Denis Cortez productor de café. Somos más conscientes del impacto de lo que hacemos, aplicamos en nuestras fincas lo que aprendemos como nuevos métodos de procesamiento para potenciar la calidad.” Él es uno de los miles de productores con los que el CDAIS y las organizaciones colaboradoras trabajan en el Occidente de Honduras, con resultados contundentes.
“The CDAIS project brings an innovative methodology because it creates capacities in us as human beings” explains Carlos Valladares of the Intibucá Farmers Network. “This has improved our understanding of our situation, we have taken full responsibility for it, and are now better able to obtain and manage information to improve producer organizations”. Associations in the region have appreciated the spaces created by CDAIS that allow them to link with other stakeholders, find solutions to common problems, and now, to even take issues to the national policy level.
“El proyecto CDAIS brinda una metodología innovadora porque crea capacidades en nosotros como seres humanos”, explica Carlos Valladares de la Red Hortícola de Intibucá. “Esto ha ayudado a que entendamos mejor nuestra situación y nos apropiemos de ella. Ahora somos capaces de obtener y manejar información para mejorar la organización de los productores”. Las asociaciones en la región han aprovechado los espacios creados por CDAIS para articular con otros actores, encontrar soluciones a problemas en común y ahora, incluso, llevar los problemas a nivel de política pública.
Individual farmers often receive low prices for their harvest, and pineapple producers in Bangladesh are no exception. To help them, CDAIS facilitated a series of meetings and coaching. Starting with a capacity needs assessment workshop in April 2017, a coaching plan was developed to meet capacity gaps identified by the partnership of pineapple producers, complete with an action plan. The partnership also participated in a ‘marketplace’ event in Dhaka, a regional policy dialogue and two phases of capacity-building training. The result?