Descendu des hauts plateaux andins pour arriver dans nos assiettes, le quinoa est entré dans le jeu économique où l’offre, la demande et le prix forment un cadre triangulaire aux paradoxes multiples.
On ne peut pas s’intéresser au monde rural sans parler des organisations paysannes (OP). Acteurs clés du développement rural, les OP sont des maillons importants entre le paysan et SOS Faim. Dans ce numéro, nous nous intéressons aux OP africaines car en Amérique latine, les regroupements de producteurs se manifestent davantage sous la forme de coopératives.
Les partisans de la souveraineté alimentaire veulent développer les agricultures locales, tandis que les avocats de la libéralisation vantent les bienfaits d’un approvisionnement à moindre coût sur les marchés. Les premiers pensent que les Etats doivent définir leur politique agricole pour répondre aux besoins de leurs populations, les seconds préfèrent le concept de « sécurité alimentaire », affirmant qu’il reconnaît aussi à chaque citoyen le droit de se nourrir à sa faim. Le combat pour la souveraineté a du mal à s’imposer dans l’arène politique.
« Le riz, c’est la vie ».
Telle était la devise choisie, en 2004, par l’Organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) afin de célébrer l’année internationale du riz. Nul qualificatif ne peut en effet mieux décrire le rôle stratégique joué par ce petit grain. Qu’il soit blanc, jaune, rouge, violet, gluant, consommé en grains, en pâte, en soupe, ou en dessert, le riz constitue un enjeu de taille pour la sécurité et la souveraineté alimentaires des pays en développement.
L’agriculture paysanne, valorisée dans le rapport remis par les experts de l’IAASTD, participe au développement durable. Forte utilisatrice de main d’œuvre, caractérisée par une utilisation raisonnée des intrants sur des cultures extensives, elle participe également au maintien du tissu social rural. L’agriculture paysanne est en général familiale. Les membres de la famille sont soucieux de préserver l’exploitation pour les générations futures.
ors de son discours d'ouverture de la Nuit de l'agroécologie, le 23 juin 2016, le ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimenatire et de la Forêt, Stéphane Le Foll, citait Edgard Pisani, son prédécesseur à ce poste il y a cinquante ans : « quand une politique a réussi c'est qu'elle a changé le Monde et puisque le Monde a changé alors il faut changer de politique ».
En 1995, SOS Faim entamait une première collaboration avec la coopérative La Florida dans la ‘Selva Central’, forêt semi-tropicale du centre du Pérou. Cette coopérative de petits producteurs de café sortait d’une grave crise suite à la présence importante du mouvement Sentier Lumineux dans la région : plusieurs dirigeants avaient été assassinés et les infrastructures détruites. En phase de redynamisation, elle recherchait une garantie pour obtenir un crédit auprès d’une banque locale pour collecter la production de ses membres et la commercialiser de manière groupée.
The aim of the book is to present contributions in theory, policy and practice to the science and policy of sustainable intensification by means of technological and institutional innovations in agriculture. The research insights re from Sub-Saharan Africa and South Asia. The purpose of this book is to be a reference for students, scholars and practitioners inthe field of science and policy for understanding and identifying agricultural productivity growth potentials in marginalized areas.
The report introduces 30 young innovators, 21 featured with full stories, and nine other "innovators to watch". They come from countries including Barbados, Botswana, Cameroon, Côte d'Ivoire, Kenya, Nigeria, Uganda, Jamaica, Senegal, Tanzania. The publication presents a multidimensional picture of the emerging field of ICT entrepreneurship in agriculture in developing countries. It describes challenges but also successes already achieved. It contains advice for aspiring agtech entrepreneurs as well as recommendations from youth on how to support their ventures.
A network of women farmers’ leaders is set to drive widespread adoption of innovations and technologies across India. The International Rice Research Institute (IRRI), together with the Department of Biotechnology of India’s Ministry of Science and Technology, are training women farmer leaders on advanced rice production and soft skills to help boost food security in India.