L'adoption des nouvelles technologies dans le secteur agricole marocain est devenue aujourd’hui une impérative nécessité. D’une part, pour suivre la tendance mondiale en matière d’innovation et rester compétitif, et d’autre part pour répondre à des enjeux purement agronomiques, économiques et environnementaux. L’objectif central de cet article est de s’interroger si le secteur agricole marocain dispose d’un environnement favorable pour l’introduction des innovations technologiques.
La présente étude porte sur l’analyse de la chaîne de valeur de la pomme de terre dans les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (TTH) et Casablanca-Settat (CS). Notre point de départ est une analyse descriptive des données récoltées sur le terrain et de la revue bibliographique. Puis, à travers une analyse fonctionnelle, nous identifions les acteurs de la chaîne, leurs fonctions et formes d’organisation, et les flux d’échange tout au long de celle-ci.
La crise liée au SARS-CoV2 (syndrome respiratoire aigu sévère–coronavirus 2) a donné lieu à une profusion de documents et webinaires sur la sécurité alimentaire au niveau international, ce qui tend à brouiller la compréhension des dynamiques à l’œuvre sur le terrain. Cet article se propose de faire le point sur la situation des secteurs agricole et agroalimentaire, à partir des informations relayées par un réseau d’experts du Cirad et de leurs partenaires dans une diversité de pays en Afrique subsaharienne.
Cette étude vise à analyser les effets de la COVID-19 sur la chaîne de valeur du lait et des produits laitiers, ainsi que les stratégies développées par les acteurs socio- professionnels et privés pour contribuer à la relance par l’Etat de la chaîne de valeur. Elle s’est déroulée de fin mai à août 2020 et a porté sur 19 producteurs et 11 transformateurs laitiers. Elle montre que la hausse des importations de lait et de produits laitiers notée dès janvier 2020 s’est maintenue pendant la pandémie.
Comment concilier un développement agricole durable avec la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité ? Pour relever un tel défi, les décideurs politiques, techniques et socio-économiques ont désormais accès à des informations environnementales précises et précieuses. Il s’agit notamment des images satellitaires et des données environnementales produites à partir de ces images.
Cet article présente une nouvelle approche à base de logique floue pour évaluer le risque phytosanitaire dans une serre produisant des roses. Le but de cette étude est de fournir à l’agriculteur un indice représentant le risque de présence de nuisible : Western Flower Thrips (WFT) ou Frankliniella Occidentalis, et d’enlever la phase decomptage manuel. Un systéme d’aide à la décision modulaire basé sur la connaissance d’experts a été conçu. Le systéme proposé fournit un facteur de risque en fonction des données météorologiques et statiques.
L’accès au financement des petits exploitants ou des organisations constitue de plus en plus des mesures de protection sociale tout en améliorant la cohésion sociale des populations (Hendriks, 2019). Cette idée n’est pas dissociable de l’environnement camerounais dont l’Etat a souscrit pour les Objectifs de Développement Durable. Dans ce cadre, on peut se demander : quelle est l’influence de la protection sociale, notamment dans sa dimension inclusive en du financement de l’agriculture sur la cohésion sociale à l’Ouest-Cameroun ?
Ce document analyse les défis et les opportunités que rencontrent les jeunes qui veulent se lancer dans l’agriculture et l’agrobusiness. Il s’intéresse aux mesures que les gouvernements et autres acteurs du développement peuvent prendre pour rendre ce secteur plus attrayant aux yeux des jeunes, en mettant l’accent sur les mesures susceptibles de stimuler la productivité, de renforcer les chaînes de valeur et d’accroître la participation des jeunes au dialogue politique.
Le secteur agricole joue un rôle primordial au sein de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En tant que pilier de l’économie, il touche à la vie de la société à plusieurs niveaux, dans la mesure où les économies nationales et les emplois, les revenus et la sécurité alimentaire des populations en dépendent.
Depuis 2009, l'Union des groupements pour la commercialisation des produits agricoles de la Boucle du Mouhoun, au Burkina Faso, soutenue par ses partenaires techniques et financiers, a mis en place un service de conseil à l'exploitation familiale (CEF) pour ses membres. Ce service a pour objectif de favoriser l'apprentissage et la formation des agriculteurs en mettant l'accent sur la maîtrise de la gestion technico-économique de l'exploitation agricole, suivant quatre axes principaux : prévoir, mettre en oeuvre, analyser et évaluer.