L'article propose d'utiliser le concept de sécurisation alimentaire pour étudier les actions et processus qui améliorent une situation alimentaire, plutôt que celui de sécurité alimentaire qui se réfère avant tout à la satisfaction de besoins alimentaires. Dans une première partie, ces deux concepts sont précisés et discutés. La sécurité alimentaire est caractérisée selon plusieurs dimensions : disponibilités, conditions d'accès, qualités des aliments, stabilité, mais aussi objectifs sociaux et politiques.
Les systèmes alimentaires et agricoles actuels parviennent à fournir de grandes quantités d’aliments sur les marchés mondiaux. Cependant, les systèmes agricoles à forte intensité d’intrants externes et de ressources sont à l’origine d’une déforestation massive, de pénuries d’eau, d’une perte de biodiversité, d’un épuisement des sols et d’importantes émissions de gaz à effet de serre. En dépit des progrès significatifs accomplis récemment, la faim et l’extrême pauvreté demeurent des problèmes cruciaux au niveau mondial.
L’agroécologie s’inscrit dans le registre de l’écologie, qui s’intéresse aux interactions - et à leurs conséquences - entre l’homme et son milieu, en tentant de minimiser les effets négatifs de certaines des activités humaines. Elle vise la préservation de l’environnement, le renouvellement durable des ressources naturelles nécessaire à la production (eau, sol, biodiversité...) et l’économie d’utilisation des ressources non renouvelables.
Le secteur agricole est le premier employeur au niveau mondial et les actifs familiaux forment l'essentiel de cette force de travail. L'agriculture familiale produit plus de 70 % de la production alimentaire et gère une proportion considérable des ressources naturelles. Ce modèle d'agriculture caractérisé par sa diversité et sa résilience, a la capacité de proposer des réponses adaptées aux défis alimentaires, sociaux et environnementaux. La reconnaissance et le soutien aux agricultures familiales sont indispensables pour lutter contre la pauvreté et construire un développement durable.
Los pequeños agricultores también contribuyen con las comidas escolares, incluyendo así alimentos frescos y localmente producidos que mejoran el rendimiento académico de niños y niñas y su permanencia en los centros educativos, al mismo tiempo que fortalecen la economía local. El Programa Mundial de Alimentos en Ecuador (PMA) trabaja, de manera conjunta con el Ministerio de Educación (MINEDUC), para complementar el Proyecto del Gobierno Nacional de “Intervención en la Alimentación Escolar” en centros educativos seleccionadas de la zona rural.
La plupart des personnes pauvres et qui souffrent de la faim, dans le monde, sont des ruraux qui tirent un maigre revenu de l’agriculture. En 2010, sur les 1,2 milliard de personnes extrêmement pauvres, quelque 900 millions vivait en milieu rural. Environ 750 millions de ces personnes travaillaient dans l’agriculture, généralement comme petits exploitants familiaux (Olinto et al., 2013). On estime que 200 millions de ruraux pauvres pourraient émigrer vers les villes ces 15 prochaines années, mais la plupart d’entre eux resteront toutefois à la campagne.
L’agriculture familiale produit aujourd’hui plus de 60% de la nourriture consommée dans le monde et emploie 40% de la population active mondiale. Elle joue donc un rôle majeur dans la sécurité alimentaire et dans la lutte contre la pauvreté. Ce document explique pourquoi on devrait s'intéresser á l'agriculture familiale.
Ce guide est le premier d’une série consacrée à l’application pratique,sur des cultures de petits producteurs et des systèmes de production agricole spécifiques, du modèle «Produire plus avec moins» de la FAO. Sa publication intervient alors que la production du manioc s’intensifie à l'échelle mondiale, avec une transition des producteurs utilisant les systèmes traditionnels de culture vers la monoculture, vers des génotypes à rendement élevé et vers un recours accru aux produits agrochimiques.
La production et le commerce du lait sont révélateurs des enjeux de la lutte contre la pauvreté. La volatilité des prix du lait sur les marchés internationaux constituerait l’une des principales entraves au développement de filières laitières dans les pays du Sud. Cette année, la production de lait des pays pauvres représentera pourtant 48% de la production laitière mondiale; mais les produits laitiers importés du Nord mettent en difficulté les producteurs locaux.
« Le riz, c’est la vie ».
Telle était la devise choisie, en 2004, par l’Organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) afin de célébrer l’année internationale du riz. Nul qualificatif ne peut en effet mieux décrire le rôle stratégique joué par ce petit grain. Qu’il soit blanc, jaune, rouge, violet, gluant, consommé en grains, en pâte, en soupe, ou en dessert, le riz constitue un enjeu de taille pour la sécurité et la souveraineté alimentaires des pays en développement.