Jardins partagés, potagers sur les toits, fermes pédagogiques… L’agriculture urbaine est plurielle. C’est aussi vrai pour les fonctions qu’elle joue. Découvrez-en plus dans l’article d’Anne-Laure sur le concept d’agriculture urbaine et ses différentes fonctions mais aussi ses chiffres clés en infographie (p.4-5) Les crises semblent être propices au développement de cette forme d’agriculture. Joana revient sur des initiatives portées en temps de crise au Royaume-Uni, à Cuba ou encore à Lisbonne.
Chez nous, certains en rêveraient presque … fini le chant du coq à 5h du matin, les odeurs de purin dans les campagnes, les manifestations des producteurs de lait à coup de tracteurs qui bloquent les entrées des villes, et aussi terminé l’argent du contribuable «gaspillé» dans le gouffre des subventions agricoles. D’autres, avec un haussement d’épaules, ne noteraient peut-être même pas la différence.
Cette édition illustre la possibilité d'utiliser les biocarburants comme source alternative au pétrol.
L’agriculture paysanne, valorisée dans le rapport remis par les experts de l’IAASTD, participe au développement durable. Forte utilisatrice de main d’œuvre, caractérisée par une utilisation raisonnée des intrants sur des cultures extensives, elle participe également au maintien du tissu social rural. L’agriculture paysanne est en général familiale. Les membres de la famille sont soucieux de préserver l’exploitation pour les générations futures.
Dans le cadre d’un programme financé par l’Union Européenne, les ONG GLOPOLIS, SOS FAIM et VECO et leurs partenaires paysans concernés ont mené plusieurs études sur les filières de production de riz dans 5 pays d’Afrique de l’ouest : le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal.
Depuis une dizaine d’années, SOS Faim développe avec ses partenaires latino-américains, une nouvelle stratégie pour endiguer la pauvreté rurale : le développement territorial rural (DTR). On peut définir le DTR comme étant une dynamique d’animation et de concertation entre acteurs publics et privés (entre autres les Organisations Paysannes) sur un territoire donné, en vue d’améliorer durablement les conditions économiques et sociales de sa population.
“We first needed to know who we are, what we offer, and how to offer it,” says coffee farmer Denis Cortez. “We in the partnership organized ourselves, and now all get involved in working for the common good. We are more aware of the impacts of what we do, how to improve quality, and apply on our farms what we learn such as new processing methods.” He is one of thousands of producers that CDAIS and its partners are working with in western Honduras, with clear results.
“Primero necesitamos conocernos para saber quiénes somos, qué es lo que ofrecemos y cómo ofrecerlo” dice Denis Cortez productor de café. Somos más conscientes del impacto de lo que hacemos, aplicamos en nuestras fincas lo que aprendemos como nuevos métodos de procesamiento para potenciar la calidad.” Él es uno de los miles de productores con los que el CDAIS y las organizaciones colaboradoras trabajan en el Occidente de Honduras, con resultados contundentes.
“The CDAIS project brings an innovative methodology because it creates capacities in us as human beings” explains Carlos Valladares of the Intibucá Farmers Network. “This has improved our understanding of our situation, we have taken full responsibility for it, and are now better able to obtain and manage information to improve producer organizations”. Associations in the region have appreciated the spaces created by CDAIS that allow them to link with other stakeholders, find solutions to common problems, and now, to even take issues to the national policy level.
“El proyecto CDAIS brinda una metodología innovadora porque crea capacidades en nosotros como seres humanos”, explica Carlos Valladares de la Red Hortícola de Intibucá. “Esto ha ayudado a que entendamos mejor nuestra situación y nos apropiemos de ella. Ahora somos capaces de obtener y manejar información para mejorar la organización de los productores”. Las asociaciones en la región han aprovechado los espacios creados por CDAIS para articular con otros actores, encontrar soluciones a problemas en común y ahora, incluso, llevar los problemas a nivel de política pública.