Ces dernières années, une « ruée vers les terres » a privé une multitude de petits producteurs du Sud de leur surface agricole. Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées.
L’Assemblée générale des Nations unies a annoncé que 2010 est l’Année internationale de la biodiversité. Alors que l’humanité commence seulement à tenter de résoudre les dégâts provoqués par le réchauffement climatique, la perte de la biodiversité engendrée par les activités humaines est encore plus destructrice pour la planète ! Pour les populations rurales et les paysans du Sud, la préservation de la biodiversité est vitale. Comme le dit Patrick Ten Brink, directeur de l’Institut européen des politiques environnementales : » Les écosystèmes sont le PIB des pauvres en milieu rural ».
Au moins 2,5 millions d’hectares de terres ont été achetés en Afrique par des états étrangers, des multinationales ou des fonds de pension, soit l’équivalent du territoire de la Belgique. C’est ce que révèle un rapport de la FAO – l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation. La FAO s’inquiète des violations des droits des paysans que ces accaparements de terres peuvent entraîner, et s’interroge sur la participation des populations locales aux bénéfices générés. Mais elle y voit avant tout une perspective de développement. Au profit de qui ?
PAEPARD appuie et assiste trois consortiums de recherche liés à l’aflatoxine dans leur travail destiné à : (a) éradiquer les déchets de l’aflatoxine avant et après les récoltes dans la filière arachide au Malawi et en Zambie ; (b) développer des stratégies visant à réduire la contamination par des toxines fongiques pour améliorer l’approvisionnement alimentaire, la nutrition et les revenus le long de la filière maïs dans les zones arides et semi-arides de l’est du Kenya ; et (c) développer des protocoles de gestion des aliments du bétail pour les producteurs laitiers dans les zones à forte
Depuis une dizaine d’années, SOS Faim développe avec ses partenaires latino-américains, une nouvelle stratégie pour endiguer la pauvreté rurale : le développement territorial rural (DTR). On peut définir le DTR comme étant une dynamique d’animation et de concertation entre acteurs publics et privés (entre autres les Organisations Paysannes) sur un territoire donné, en vue d’améliorer durablement les conditions économiques et sociales de sa population.
This book is the re-titled third edition of the widely used Agricultural Extension (van den Ban & Hawkins, 1988, 1996). Building on the previous editions,Communication for Rural Innovation maintains and adapts the insights and conceptual models of value today, while reflecting many new ideas, angles and modes of thinking concerning how agricultural extension is taught and carried through today.
Various authors have identified the potential relevance of innovation system approaches for inclusive innovation, that is, the means by which new goods and services are developed for and by the poor. However, it is still a question how best to operationalize this. Innovation platforms (IPs) represent an example of putting an inclusive innovation system approach into practice by bringing different types of stakeholders together to address issues of mutual concern and interest with a specific focus on the marginalized poor.
The privatization of agricultural research and extension establishments worldwide has led to the development of a market for services designed to support agricultural innovation. However, due to market and systemic failures, both supply side and demand side parties in this market have experienced constraints in effecting transactions and establishing the necessary relationships to engage in demand-driven innovation processes.
In order to realize the potential of agricultural innovation in family farming, national priorities of sustainably increasing food production and productivity, and reducing hunger and poverty, require rural knowledge institutions to be stronger and communication processes to be improved. This brief synthesizes the focus of FAO’s research and extension branch on transforming agricultural innovation systems of member countries.
This paper investigates the introduction of Integrated Pest Management (IPM) in Canino's area (Italy), from an agricultural innovation system (AIS) perspective focusing on the roles of the innovation actors and the innovation impact pathway. The IPM research in Canino was conducted with a wide range of actors including research, advisory services, producer cooperatives and the private sector in a favourable policy environment facilitating the fast and wide adoption of IPM.