Aujourd’hui, l’agriculture familiale fait preuve de dynamisme. Pour prouver qu’elle est un modèle à défendre, il faut convaincre les États de mener des politiques volontaristes et souveraines de rénovation de l’agriculture. Une politique efficace devra identifier les forces et les faiblesses de l’agriculture familiale, lutter contre l’accaparement des terres, encourager les jeunes paysans et les paysannes. Prendre en compte les différentes dimensions de l’agriculture familiale est nécessaire pour mener à une transformation efficace.
À l’occasion de l’année internationale des coopératives, le modèle coopératif est-il trop ou pas assez glorifié ? En pointant le rôle important des coopératives pour le développement social, ses valeurs de solidarité et d’autonomie, l’Assemblée générale des Nations unies a décidé de mettre cette forme de mutualisation à l’honneur en 2012. Mais quels critères permettent de classer les coopératives au-dessus d’autres formes associatives ? Et les manières d’élaborer et de concevoir les coopératives sont-elles identiques au Sud et au Nord ?
L’agriculture a été au centre des préoccupations des différents régimes politiques du Burkina Faso, ce pays sahélien enclavé qui vit essentiellement de l’agriculture, pratiquée par 86 % de sa population active. Après 50 ans d’indépendance, les politiques et réformes mises en oeuvre n’ont pas produit tous les effets escomptés. Certes, elles ont buté sur des obstacles comme la démographie galopante, les aléas climatiques ainsi que l’analphabétisme du monde rural. Mais la plus grande difficulté a été, pendant des années, l’absence d’une vision claire.
C’est un pays-continent, planté au milieu de l’Afrique centrale, dont les possibilités agricoles et rurales sont énormes. Les dirigeants de la République démocratique du Congo doivent cependant dépasser une vision extractive de l’économie et renforcer les véritables forces productrices, essentiellement agricoles, tout en sauvegardant le fabuleux patrimoine naturel du pays. En élaborant un Code agricole, le gouvernement congolais affiche l’ambition de se doter de moyens pour relancer l’agriculture, la pêche et l’élevage.
Les partisans de la souveraineté alimentaire veulent développer les agricultures locales, tandis que les avocats de la libéralisation vantent les bienfaits d’un approvisionnement à moindre coût sur les marchés. Les premiers pensent que les Etats doivent définir leur politique agricole pour répondre aux besoins de leurs populations, les seconds préfèrent le concept de « sécurité alimentaire », affirmant qu’il reconnaît aussi à chaque citoyen le droit de se nourrir à sa faim. Le combat pour la souveraineté a du mal à s’imposer dans l’arène politique.
En matière de semences, on oppose souvent un modèle orienté vers le business à un modèle orienté vers l’agriculture paysanne. Ces deux modèles ont des implications socio-économiques différentes, aussi bien en termes d’emplois, que d’autonomie des agriculteurs ou de biodiversité. Les agricultures paysannes des pays du Sud ont-elles le poids et l’influence politique nécessaires pour faire prévaloir leurs modèles semenciers ? C’est la question que nous explorons dans ce dossier.
The aim of this study is to explore how the governance of a global food value chain can facilitate the value chain’s market orientation. The study applies a multiple case study design. Four in-depth case studies were conducted on global food value chains from New Zealand to Western Europe dealing with the products apples, kiwis, venison and lamb. Interviews were conducted with actors from these four value chains in the Netherlands as well as in New Zealand. In each value chain actors with similar functions were interviewed in order to make the results comparable.
The nature of interactions between farmers and advisors is the focus of a growing body of research. While many studies explore the potential role of advisors in facilitating farmers' practice change in practices related to agricultural production such as soil, water, pest and animal health management, studies that specifically investigate how advisors support farmers with financial management (FM) are limited. The contribution this paper makes is to identify who farmers' FM advisors are and to shed light on how farmer-advisor interactions about FM are shaped.
LenCD has prepared a joint statement on results and capacity development (presented in this publication), which stresses that meaningful, sustainable results are premised on proper investments in capacity development and that these results materialize at different levels and at different times, along countries’ development trajectory. To provide evidence in support of this statement, LenCD launched a call for submission of stories.
This book represents the proceedings of the FAO international technical conference dedicated to Agricultural Biotechnologies in Developing Countries (ABDC-10) that took place in Guadalajara, Mexico on 1-4 March 2010. A major objective of the conference was to take stock of the application of biotechnologies across the different food and agricultural sectors in developing countries, in order to learn from the past and to identify options for the future to face the challenges of food insecurity, climate change and natural resource degradation.