Aujourd’hui, l’agriculture familiale fait preuve de dynamisme. Pour prouver qu’elle est un modèle à défendre, il faut convaincre les États de mener des politiques volontaristes et souveraines de rénovation de l’agriculture. Une politique efficace devra identifier les forces et les faiblesses de l’agriculture familiale, lutter contre l’accaparement des terres, encourager les jeunes paysans et les paysannes. Prendre en compte les différentes dimensions de l’agriculture familiale est nécessaire pour mener à une transformation efficace.
L’agriculture a été au centre des préoccupations des différents régimes politiques du Burkina Faso, ce pays sahélien enclavé qui vit essentiellement de l’agriculture, pratiquée par 86 % de sa population active. Après 50 ans d’indépendance, les politiques et réformes mises en oeuvre n’ont pas produit tous les effets escomptés. Certes, elles ont buté sur des obstacles comme la démographie galopante, les aléas climatiques ainsi que l’analphabétisme du monde rural. Mais la plus grande difficulté a été, pendant des années, l’absence d’une vision claire.
En 2006, un rapport de la FAO pointait du doigt l’élevage comme l’un des principaux responsables du réchauffement climatique. Si la viande semble donc bien sur le gril, faut-il pour autant tous devenir végétariens ? Dans les pays du Sud, l’élevage a une grande importance socio-économique. L’élevage est la ressource principale pour plus d’un milliard de paysans pauvres. C’est essentiellement le Nord, avec en moyenne 80kg de viande consommée par habitant et par an, qui contribue aux 18 % d’émissions de gaz à effet de serre dues à l’élevage.
Descendu des hauts plateaux andins pour arriver dans nos assiettes, le quinoa est entré dans le jeu économique où l’offre, la demande et le prix forment un cadre triangulaire aux paradoxes multiples.
« Le riz, c’est la vie ».
Telle était la devise choisie, en 2004, par l’Organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) afin de célébrer l’année internationale du riz. Nul qualificatif ne peut en effet mieux décrire le rôle stratégique joué par ce petit grain. Qu’il soit blanc, jaune, rouge, violet, gluant, consommé en grains, en pâte, en soupe, ou en dessert, le riz constitue un enjeu de taille pour la sécurité et la souveraineté alimentaires des pays en développement.
En matière de semences, on oppose souvent un modèle orienté vers le business à un modèle orienté vers l’agriculture paysanne. Ces deux modèles ont des implications socio-économiques différentes, aussi bien en termes d’emplois, que d’autonomie des agriculteurs ou de biodiversité. Les agricultures paysannes des pays du Sud ont-elles le poids et l’influence politique nécessaires pour faire prévaloir leurs modèles semenciers ? C’est la question que nous explorons dans ce dossier.
This article presents the results of a study conducted in Northeast Thailand on wild food plant gathering in anthropogenic areas and the implications for vulnerable households. A sub-sample of 40 farming households was visited every month to conduct seven-day recalls over a 12-month period on wild food plant acquisition events. Results show that these plants are an essential part of the diet, constituting a "rural safety net" particularly for vulnerable households.
This report summarizes the findings of the study on Competitive Commercial Agriculture for Africa (CCAA). The objective of the CCAA study was to explore the feasibility of restoring international competitiveness and growth in African agriculture through the identification of products and production systems that can underpin rapid development of a competitive commercial agriculture.
Farmers in Asia like to grow cassava because the crop will tolerate long dry periods and poor soils, and will produce reasonable yields with little inputs. Most farmers realize, however, that cassava production on slopes can cause severe erosion, while production without fertilizer inputs may lead to a decline in soil productivity. Research has shown that cassava yields can be maintained for many years with adequate application of fertilizers, and that there are various ways to reduce erosion.
The study first identified fully efficient farmers and then estimated technical efficiency of inefficient farmers, identifying their determinants by applying a Zero Inefficiency Stochastic Frontier Model (ZISFM) on a sample of 300 rice farmers from central-northern Thailand. Next, the study developed scenarios of potential production increase and resource conservation if technical inefficiency was eliminated. Results revealed that 13% of the sampled farmers were fully efficient, thereby justifying the use of our approach.