Ces dernières années, une « ruée vers les terres » a privé une multitude de petits producteurs du Sud de leur surface agricole. Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées.
Les Nations unies ont désigné 2014 comme l’Année internationale de l’agriculture familiale. À l’échelle de la planète, la population agricole est estimée à 2,6 milliards de personnes, soit 40 % de la population totale. Avec 1,3 milliard d’actifs, l’agriculture demeure le premier secteur d’emploi au niveau mondial. Dans les pays en développement, là où 70% de la population reste liée aux activités agricoles, l’alimentation des familles dépend essentiellement de la production vivrière et des marchés locaux. Aujourd’hui, défendre l’agriculture familiale ne suffit plus.
Aujourd’hui, l’agriculture familiale fait preuve de dynamisme. Pour prouver qu’elle est un modèle à défendre, il faut convaincre les États de mener des politiques volontaristes et souveraines de rénovation de l’agriculture. Une politique efficace devra identifier les forces et les faiblesses de l’agriculture familiale, lutter contre l’accaparement des terres, encourager les jeunes paysans et les paysannes. Prendre en compte les différentes dimensions de l’agriculture familiale est nécessaire pour mener à une transformation efficace.
L’agriculture a été au centre des préoccupations des différents régimes politiques du Burkina Faso, ce pays sahélien enclavé qui vit essentiellement de l’agriculture, pratiquée par 86 % de sa population active. Après 50 ans d’indépendance, les politiques et réformes mises en oeuvre n’ont pas produit tous les effets escomptés. Certes, elles ont buté sur des obstacles comme la démographie galopante, les aléas climatiques ainsi que l’analphabétisme du monde rural. Mais la plus grande difficulté a été, pendant des années, l’absence d’une vision claire.
En 2006, un rapport de la FAO pointait du doigt l’élevage comme l’un des principaux responsables du réchauffement climatique. Si la viande semble donc bien sur le gril, faut-il pour autant tous devenir végétariens ? Dans les pays du Sud, l’élevage a une grande importance socio-économique. L’élevage est la ressource principale pour plus d’un milliard de paysans pauvres. C’est essentiellement le Nord, avec en moyenne 80kg de viande consommée par habitant et par an, qui contribue aux 18 % d’émissions de gaz à effet de serre dues à l’élevage.
Well-designed and supported innovation niches may facilitate transitions towards sustainable agricultural futures, which may follow different approaches and paradigms such as agroecology, local place-based food systems, vertical farming, bioeconomy, urban agriculture, and smart farming or digital farming.
AFINET is one of the seventeen thematic networks that the European Union has financed under the H2020 framework and it is supervised by the EIP-Agri in order to foster innovation in Europe. The main topic of AFINET is agroforestry a practice of deliberately integrating woody vegetation with crops and/or animal systems and the promotion of this practice to foster climate changes. AFINET follows a multi-actor approach linked to the nine Regional Innovations Networks created to identify main challenges and develop main innovations about agroforestry.
This book presents feedback from the ‘Territorial Agroecological Transition in Action’- TATA-BOX research project, which was devoted to these specific issues. The multidisciplinary and multi-organisation research team steered a four-year action-research process in two territories of France.
This book presents:
This article examines the meaning, practices and potentials of ‘transformative agroecology learning’ as a collective strategy for food system transformation. Our study is based on our qualitative and action research with the European Coordination of Via Campesina to develop the European Agroecology Knowledge Exchange Network (EAKEN). This network is linked to the global network of La Via Campesina and builds on the strong experiences and traditions of popular education in Latin American peasant movements.
Discussions on food security in the Global North have raised questions about the capacity of peri-urban organic agriculture to provide sufficient healthy food for the urban market. Dealing with food security requires more attention to how to protect peri-urban organic farming systems from urban pressures while strengthening the sustainability of local food systems.