Partnership brokering is needed to work out new ways of organising food systems that treat agricultural smallholders as a resource and opportunity rather than a problem or distraction. This is because food systems are demanding innovation in the way they are organised. This is a matter of transforming stakeholders into partners in order to reconfigure food systems to operate differently, rather than just operate more efficiently. Fundamental systemic changes are needed as our contemporary food system is failing to deliver the food we increasingly demand.
Innovation platforms (IPs) form a popular vehicle in agricultural research for development (AR4D) to facilitate stakeholder interaction, agenda setting, and collective action toward sustainable agricultural development. In this article, the authors analyze multilevel stakeholder engagement in fulfilling seven key innovation system functions. Data are gathered from experiences with interlinked community and (sub)national IPs established under a global AR4D program aimed at stimulating sustainable agricultural development in Central Africa.
La co-conception de systèmes agricoles innovants est une piste prometteuse pour répondre au défi de l’innovation, notamment pour les exploitations agricoles familiales africaines confrontées à de multiples changements. Mais il faut penser à la place et aux rôles tenus par de multiples acteurs (agriculteurs, conseillers, chercheurs) pour produire les changements souhaités par toutes les parties, et donc réfléchir à la question du partenariat dans le processus.
C’est en 1954 que les paysans de la Commune rurale de l’Imanan, située dans l’Ouest du Niger, ont commencé la culture de pomme de terre. Partie d’une simple culture d’appoint associée à d’autres spéculations, la production de pomme de terre fait maintenant partie intégrante des systèmes de productions locaux. C’est la principale stratégie adaptative des paysans pour faire face aux crises alimentaires.
Les espaces ruraux périurbains des grandes villes d'Algérie vivent des transformations liées à trois facteurs combinés, parfois contradictoires : l'ouverture libérale, la redistribution de la rente pétrolière et l'évolution des espaces et des marchés urbains. Les exemples de la Mitidja centrale (entre Blida et Alger) et de l'Oranais en révèlent la diversité et les contrastes.
La sécurité alimentaire en Algérie semble plus que menacée par un niveau de croissance démographique incontrôlé, par la dégradation des conditions physiques du secteur de l’agriculture, par la baisse des ressources hydriques et par le retard de développement technique de l’activité. À partir d’une revue bibliographique sur la situation actuelle du secteur agricole, le texte définit ses niveaux de développement et les défis de l’avenir auxquels ce secteur sera confronté.
Quels sont les effets de l’implantation de méga-exploitations agricoles sur les différents groupes d’intérêt des territoires locaux ? Cette implantation provoque-t-elle de fortes ruptures ou une simple accélération des dynamiques en cours ? Sur la base d’une étude de cas à Madagascar, cet article s’intéresse aux recompositions du système agraire à Madagascar engendrées par l’installation récente d’une entreprise privée étrangère. Tandis que l’emploi se développe au bénéfice des plus petits agriculteurs, l’accès à la terre évolue au détriment des éleveurs les plus aisés.
À Madagascar, au-delà de l'abandon fortement médiatisé du gigantesque projet agricole de l'entreprise Daewoo, les appropriations foncières à grande échelle se poursuivent. Mais, à la différence d'autres pays du Sud, une réforme foncière est en cours, fondée à la fois sur la remise en cause de la propriété de l'État sur une large part du territoire et la reconnaissance légale des droits fonciers locaux. Basé sur la théorie de l'accès, cet article analyse les modes d'accès à la terre des investisseurs et leurs régulations.
En Afrique, le droit sur le sol doit d’abord permettre l’accès à celui-ci. Pour l’agriculteur familial, ce droit est généralement celui des coutumes, que des procédures innovantes permettent de sécuriser. Les investisseurs préfèrent les titres de propriété ou les attributions du sol par l’État. Le droit foncier peut aussi être mobilisé pour garantir des crédits. Mais des contraintes limitent ce droit, résultant de l’existence de ressources naturelles renouvelables (ou non) dont l’exploitation concurrence celle de l’agriculture.
Les investissements dans les agrocarburants en Afrique constituent une véritable question de développement. Ils sont pleinement concernés par le débat sur les acquisitions de terres à grande échelle et exposent les populations et les agricultures africaines à plusieurs types de risques. Dans le même temps, ils représentent une opportunité dans des pays où l’accès à l’énergie est sans doute un des principaux facteurs de blocage au développement. Certaines formes d’investissement peuvent être encouragées, à condition qu’elles profitent aux économies locales.