En Afrique, le droit sur le sol doit d’abord permettre l’accès à celui-ci. Pour l’agriculteur familial, ce droit est généralement celui des coutumes, que des procédures innovantes permettent de sécuriser. Les investisseurs préfèrent les titres de propriété ou les attributions du sol par l’État. Le droit foncier peut aussi être mobilisé pour garantir des crédits. Mais des contraintes limitent ce droit, résultant de l’existence de ressources naturelles renouvelables (ou non) dont l’exploitation concurrence celle de l’agriculture.
Les investissements dans les agrocarburants en Afrique constituent une véritable question de développement. Ils sont pleinement concernés par le débat sur les acquisitions de terres à grande échelle et exposent les populations et les agricultures africaines à plusieurs types de risques. Dans le même temps, ils représentent une opportunité dans des pays où l’accès à l’énergie est sans doute un des principaux facteurs de blocage au développement. Certaines formes d’investissement peuvent être encouragées, à condition qu’elles profitent aux économies locales.
Le delta intérieur du Niger est une des régions de l’Afrique de l’Ouest les plus touchées par les attributions foncières à grande échelle : entre 400 000 et 770 000 hectares auraient ainsi été alloués sous la forme de concessions pouvant, dans certains cas, atteindre 100 000 hectares. Cet accaparement des terres a progressé à une vitesse record et renvoie à quantité de projets, disparates par le type des investisseurs impliqués et par les objectifs poursuivis.
Cet article défend l'idée que les petites exploitations agricoles doivent être placées au cœur du processus de développement, principalement dans les pays du Sud, notamment parce que la moitié des populations qui, dans le monde, souffrent de la faim, habitent des zones rurales et disposent de moins de 2 hectares, et parce que près de 2 milliards d'êtres humains dépendent de l'agriculture familiale. L'auteur, éminent représentant de la FAO, préconise l'insertion de la petite exploitation dans les circuits agro-industriels.
Les grandes exploitations agricoles créées dans le cadre de la loi de mise en valeur agricole de 1983 dans le Sahara algérien étaient vouées à une production céréalière sous pivot. L’objectif était de développer économiquement des régions sahariennes pour partie marginalisées, ainsi que de réduire la dépendance chronique en céréales du pays. L’État a considérablement investi pour équiper ces exploitations agricoles dans le cadre d’un vaste plan de développement rural. Mais trente ans après la parution de la loi, les réalisations demeurent limitées au regard des objectifs initiaux.
Inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco pour leur témoignage des techniques préhispaniques d’agriculture sur l’eau, les chinampas de Xochimilco sont le dernier grand espace non urbanisé de la ville de Mexico. Le site est le support d’une multitude de fonctions dont la promiscuité engendre inévitablement des tensions entre les acteurs. Localisées au cœur de la capitale, les chinampas subissent également les effets de la pression urbaine qui tend à concurrencer spatialement les autres activités et à accentuer les dégradations environnementales.
En este artículo se hace una reflexión sobre los problemas que enfrenta la planificación del desarrollo local y sobre las críticas hacia la localización espacial de las actividades socioeconómicas, lo cual es extensivo al estudio de los sistemas agroalimentarios localizados (SIAL). Más adelante, se centra la discusión en la aportación latinoamericana al enfoque SIAL, con base en una perspectiva ética que aborda la visión humanista sobre la seguridad alimentaria desde el contexto de la relación global-local.
El documento que presentamos fue pensado para que los técnicos, asesores, formadores, gestores, capacitadores, coordinadores o líderes, tanto de organizaciones rurales y asociaciones de productores, como de agencias de desarrollo –gubernamentales o de la sociedad civil― cuenten con un instrumento de apoyo para desarrollar unidades pequeñas de producción y de servicios rurales en una región parcular.
La presente publicación sistematiza el conocimiento acumulado de Soluciones
Prácticas sobre el tema de la formación de campesinos y los servicios de extensión rural, a fin
de contribuir al diseño de políticas públicas más inclusivas, que permitan atender las demandas
de asistencia técnica del sector campesino altoandino, acercando la educación comunitaria (no
formal, impartida desde las organizaciones de la sociedad civil) al reconocimiento del sector educativo
competente.
Promover, apoyar y colaborar con el pequeño productor para incentivar su acceso a los mercados. Con este objetivo, dieciséis participantes de las diferentes áreas involucradas en la cadena productiva agropecuaria de la región de América Central y México compartieron sus experiencias e identificaron acciones y actores clave en el Seminario-Taller. A lo largo de tres días se conocieron diversas iniciativas que permitieron formular nuevos retos y conclusiones en torno a la cadena productiva.