Les systèmes d’innovation (SI) ont inspiré de nombreuses publications, notamment dans les pays industrialisés et, plus récemment, dans le monde en développement. Toutefois, à quelques exceptions près, la littérature dédiée aux SI n’explique pas de manière appropriée comment utiliser l’approche systémique pour améliorer l’innovation ou comment initier et faciliter les SI. Par ailleurs, si l’innovation elle-même semble avoir été suffisamment étudiée, son intégration dans un système qui, à son tour, opère dans certains contextes institutionnels et politiques, n’a pas été approfondie.
La seconde conférence triennale du Forum Global de la Recherche Agricole s’est tenue à Dakar, Sénégal du 22 au 24 mai 2003 (GFAR 2003). Le thème de la conférence était Recherche agricole et innovation rurale au service du développement durable. Le sujet de la conférence était de circonstance en raison de l’attention actuelle du monde sur les questions liées au développement durable et à la recherche en matière d’innovation des processus.
El tema de la Segunda Conferencia Trienal del Foro Global de Investigación Agropecuaria (GFAR) que se celebró en Dakar, Senegal, del 22 al 24 de mayo 2003 (GFAR 2003) versó sobre la Investigación Agrícola y la Innovación Rural en pro del Desarrollo Sostenible. Fue realmente un tema adecuado dado el objetivo global actual y la atención sobre los aspectos del desarrollo sostenible así como el aumento de interés por la investigación en los procesos innovadores.
Cet article présente les résultats clés tirés de l’analyse transversale de 13 expériences d’innovation agricole menées au Bénin, au Kenya et en Afrique du Sud. L’évaluation a utilisé un cadre analytique commun inspiré de l’approche systèmes d’innovation pour comprendre comment l’innovation a évolué au fil du temps via les interactions entre différents acteurs et sous l’effet d’éléments déclencheurs et moteurs internes et externes.
La recherche et le développement dans le secteur agricole et agroalimentaire sont de plus en plus interpellés dans leurs capacités à répondre à la demande sociale et à contribuer au développement durable ou à la lutte contre la pauvreté.
Lors de l'intervention d'une plate-forme d'innovation (groupe d'acteurs concernés) dans un domaine donné, nous avons tendance à attribuer les causes du changement aux actions de cette plate-forme. Cet article utilise le cas d'une plate-forme d'innovation dans le secteur du karité au Mali pour analyser comment les plates-formes d'innovation produisent les résultats escomptés.
Nouvel instrument communautaire mobilisant la politique de recherche et la PAC, le PEI entend susciter des partenariats entre les acteurs du développement, de l’enseignement agricole, les agriculteurs, les chercheurs et les entreprises. En cela, il reflète l’évolution récente du cadre de pensée des institutions internationales, qui voient dans l’innovation agricole moins le produit de la recherche et du transfert de connaissances que le résultat d’interactions entre acteurs au sein de réseaux plus ou moins formels.
L’évaluation participative repose sur le principe d’une participation active des principales parties prenantes (dont les groupes les moins organisés) à l’exercice d’évaluation. Cette démarche présente un certain nombre d’atouts qui peuvent se transformer en limites quasi rédhibitoires si certains préalables ne sont pas remplis. La finalité de cet article est de discuter des avantages et des inconvénients de la participation, ainsi que des conditions à réunir pour que l’évaluation participative puisse atteindre ses objectifs.
La rencontre des chercheurs qui s’interrogent sur l’efficacité de leurs interventions pour accompagner les acteurs dans les processus de changement constitue une occasion pour s’interroger sur les méthodes de recherche à développer lors de travaux réalisés avec les acteurs : recherche participative, « recherche-action », recherche intervention... L’auteur propose de présenter la démarche de recherche-action comme nouvelle.
La façon donc les organismes de recherche et d'appui aux agriculteurs participent aux processus de développement de l'agriculture et du monde rural fait l'objet de débats. Ceux-ci portent à la fois sur la compréhension des besoins réels des agriculteurs et sur les formes de coordination entre les différents acteurs de la production de connaissances traduisibles en actions. Nous proposons d'illustrer cette problématique à partir d'un programme de coopération franco-argentin Innovaciones, Desarrollo, Exploitationes Agropecuarias, Sociedad local (IDEAS), engagé en Argentine en 1995-1996.