Qu’en est-il des « activités non agricoles » ? Peuvent-elles être pensées au-delà d’une perspective de survie ? De la transformation des récoltes à la commercialisation d’artisanat culturel, en passant par le transport routier, la location de téléphone portable ou le conseil en technologies de l’information, les activités non agricoles occupent un éventail très large. Leur utilité est de plus en plus reconnue.
Les semences, c’est la vie. Le point de départ d’un produit agricole et des aliments qui se trouvent dans nos assiettes. C’est dire leur importance. Mais, le sujet est complexe et fait aussi débat. Parce que les semences se trouvent au coeur d’un imbroglio d’acteurs, d’intérêts et de modes de production différents. C’est un vrai marché (p.4) avec tous les enjeux que cela comporte (p.7-8).
Les changements climatiques sont intimement liés à l’agriculture et à la sécurité alimentaire. En effet, on peut considérer l’agriculture à la fois comme acteur, victime et sauveur des changements climatiques. Malgré ce triple rôle évident, l’agriculture n’apparait pas en tant que telle dans les négociations.
Au niveau familial, l’émigration constitue souvent une recherche de revenus, de sécurité, mais aussi une manière de faire face à des problèmes socio-politiques et des conflits. A l’encontre des clichés, l’émigration n’est pas forcément défavorable à l’agriculture familiale.
La qualité de la nutrition n’est pas encore bien intégrée au sein des politiques alimentaires mondiales. Pourtant, les conséquences sociales, économiques et sanitaires de la malnutrition sur les populations sont de plus en plus graves.
Des facteurs structurels expliquent l’insécurité alimentaire en éthiopie : forte croissance démographique, faible productivité des parcelles agricoles, cultures majoritairement pluviales, réseau de communication quasi inexistant, etc. Malgré des moyens et des marges de productivité importants, les politiques agricoles n’ont pas permis de réduire les besoins en aide alimentaire de la population. Explications dans ce dossier.
Au moins 2,5 millions d’hectares de terres ont été achetés en Afrique par des états étrangers, des multinationales ou des fonds de pension, soit l’équivalent du territoire de la Belgique. C’est ce que révèle un rapport de la FAO – l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation. La FAO s’inquiète des violations des droits des paysans que ces accaparements de terres peuvent entraîner, et s’interroge sur la participation des populations locales aux bénéfices générés. Mais elle y voit avant tout une perspective de développement. Au profit de qui ?
Les partisans de la souveraineté alimentaire veulent développer les agricultures locales, tandis que les avocats de la libéralisation vantent les bienfaits d’un approvisionnement à moindre coût sur les marchés. Les premiers pensent que les Etats doivent définir leur politique agricole pour répondre aux besoins de leurs populations, les seconds préfèrent le concept de « sécurité alimentaire », affirmant qu’il reconnaît aussi à chaque citoyen le droit de se nourrir à sa faim. Le combat pour la souveraineté a du mal à s’imposer dans l’arène politique.
Este documento trata de estrategias de adaptación de los pequeños agricultores para enfrentar el cambio climático.
Aujourd’hui encore, les forêts restent un enjeu vital. Ceci alors que le développement accéléré de beaucoup de régions provoque une pression croissante sur les écosystèmes forestiers. Parc Yasuni en Equateur, parc national des Virunga en RDC, ou plus largement forêts tropicales au Brésil ou en Indonésie, on peut multiplier les exemples de conflits socio-environnementaux où la question de l’utilisation et de la propriété des ressources forestières est l’objet de luttes féroces entre populations indigènes, ONG environnementales, multinationales et gouvernements, etc.