Farmers’ experiments can be defined as the autonomous activities of farmers to try or introduce something new at the farm, and include evaluation of success or failure with farmers’ own methods. Experiments enable farmers to adapt their farms to changing circumstances, build up local knowledge, and have resulted in countless agricultural innovations. Most research on the topic has been conducted in countries of the south.
Organic farming is recognized as one source for innovation helping agriculture to develop sustainably. However, the understanding of innovation in agriculture is characterized by technical optimism, relying mainly on new inputs and technologies originating from research. The paper uses the alternative framework of innovation systems describing innovation as the outcome of stakeholder interaction and examples from the SOLID (Sustainable Organic Low-Input Dairying) project to discuss the role of farmers, researchers and knowledge exchange for innovation.
Until recently, little attention has been paid to local innovation capacity as well as management practices and institutions developed by communities and other local actors based on their traditional knowledge. This paper doesn't focus on the results of scientific research into innovation systems, but rather on how local communities, in a network of supportive partnerships, draw knowledge for others, combine it with their own knowledge and then innovate in their local practices.
Local innovation refers to the dynamics of Indigenous Knowledge (IK) - the knowledge that grows within a social group, incorporating learning from own experience over generations but also knowledge gained from other sources and fully internalized within local ways of thinking and doing. Local innovation is the process through which individuals or groups discover or develop new and better ways of managing resources - building on and expanding the boundaries of their IK.
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Les démarches participatives suscitent un intérêt grandissant en tant que pratiques de recherche en agriculture. Dans l'objectif de faciliter les échanges de pratiques entre chercheurs, cet article propose une grille d'analyse qui appréhende le processus de participation de façon globale et dynamique.
L’action locale est aujourd’hui confrontée au problème de changements climatiques, tant en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre que de gestion des impacts potentiels. La question particulière de l’adaptation aux changements climatiques émerge ainsi progressivement sur la scène locale et semble se généraliser depuis les évolutions législatives (Loi « Grenelle II ») qui rendent obligatoire la réalisation de plans climat-énergie territoriaux pour les collectivités de grande taille et des schémas régionaux climat-air-énergie.
Ce rapport final dresse le bilan des activités scientifiques engagées dans le cadre du projet Adap’Terr « L’adaptation au changement climatique : les défis d’une approche intégrée pour les territoires ? ». Ce volume de synthèse, présentant les principaux résultats, s’organise en trois parties. Une première partie précise certaines questions que posent pour l’aménagement et l’urbanisme l’action climatique locale, afin de développer un cadre conceptuel en mesure d’analyser les initiatives locales face au « problème climat ».
Des investisseurs publics et privés, nationaux ou étrangers, lancent des programmes d’acquisition, de location ou d’utilisation contractuelle de terres agricoles dans des pays disposant de ressources foncières bon marché, où le marché foncier relève généralement de l’État (Afrique, Asie centrale, Amérique du Sud). Cette tendance s’est accélérée à la suite de la crise alimentaire du printemps 2008, puis de la crise fi nancière. Selon la FAO, entre 20 et 30 millions d’hectares de terres auraient fait l’objet de transactions ces dernières années.
Le développement territorial durable requiert des innovations aussi bien techniques, que sociales et institutionnelles. Favoriser ces innovations est l'objectif des récentes démarches d'ingénierie territoriale qui adaptent les processus d'innovation développés en entreprise. Dans cet article, la pertinence de cette orientation est discutée en s'appuyant sur les enseignements d'une recherche-action, menée dans un territoire « fragilisé » : l' « Alto Sertão du Piauí et du Pernambouco », dans le Nordeste brésilien.
En México y en el mundo, la incorporación de la comunidad científica (entre ellos los ecólogos) a la generación de conocimientos que coadyuven a solucionar los graves problemas ambientales, y avanzar hacia la sustentabilidad, requiere de una visión diferente en la investigación. Más aún, se requiere de herramientas novedosas para acoplar el trabajo de la comunidad científica con el resto de la sociedad.