Des organisations efficaces sont indispensables pour assurer un développement durable et, en particulier, dans le domaine de la sécurité alimentaire et de l’agriculture. Ce cours explique comment effectuer une analyse et un développement efficaces des organisations étatiques et non étatiques dans les États Membres, à travers des exemples de changement organisationnel, y compris dans les ministères, les organisations de producteurs et les instituts de recherche.
Durée: 2 heures
Bien que l’appui apporté aux communautés rurales en matière de renforcement de la vulgarisation et de conseil, ait fait l’objet de nombreux débats ces dernières années, l’on sait peu de choses sur la façon de renforcer les capacités nécessaires dans les services de vulgarisation et de conseil (SVC), et sur le rôle que ces services jouent dans le système d’innovation agricole (SIA).
L’Initiative sur les bonnes pratiques au niveau mondial entend rendre l’information et le savoir-faire en matière de vulgarisation facilement accessibles à un large public de praticiens. Pour ce faire, elle prépare des Notes de bonnes pratiques, qui décrivent les concepts et méthodes clés dans un format facile à comprendre. Ces notes donnent une vue d’ensemble des principaux aspects et des références permettant d’aller plus loin. Les notes sont téléchargeables gratuitement à partir de www.betterextension.org.
Ce guide est principalement destiné aux membres des services opérationnels des organismes de développement internationaux et régionaux et des administrations nationales qui sont chargés de concevoir et d’exécuter des projets de financement, ainsi qu’aux praticiens qui conçoivent des programmes thématiques et des programmes d’assistance technique.
L'article propose d'utiliser le concept de sécurisation alimentaire pour étudier les actions et processus qui améliorent une situation alimentaire, plutôt que celui de sécurité alimentaire qui se réfère avant tout à la satisfaction de besoins alimentaires. Dans une première partie, ces deux concepts sont précisés et discutés. La sécurité alimentaire est caractérisée selon plusieurs dimensions : disponibilités, conditions d'accès, qualités des aliments, stabilité, mais aussi objectifs sociaux et politiques.
La Tunisie cherche à réorienter ses politiques d'Aménagement et de conservation des eaux et des sols (ACES) afin qu'elles gagnent en efficacité, en s'appuyant sur des démarches participatives innovantes. Cette orientation s'inscrit dans des contextes ruraux souvent peu documentés où la dimension environnementale nécessite d'être objectivée. De plus, il existe peu d'espaces de dialogue et de concertation entre les principales catégories d'acteurs des espaces ruraux concernés.
Le renforcement des capacités à innover apparaît comme un nouveau moyen pour assurer un développement durable dans les pays du Sud. Dans le secteur de l'agriculture, l'innovation est essentiellement collective, ce qui appelle les chercheurs à sortir de leur rôle de producteurs de connaissances pour s'engager auprès des acteurs en situation d'innovation. Si une diversité de pratiques de recherche engagée sont apparues, il n'existe cependant pas aujourd'hui une vision claire des différentes façons dont les chercheurs contribuent à l'innovation.
L'innovation est souvent présentée comme l'un des principaux leviers pour promouvoir un développement plus durable et plus inclusif. Dans les domaines de l'agriculture et de l'alimentation, l'innovation est marquée par des spécificités liées à sa relation à la nature, mais aussi à la grande diversité d'acteurs concernés, depuis les agriculteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par les services de recherche et de développement.
Dans le contexte de crise économique et environnementale qui touche la filière banane à la Guadeloupe, l'objectif de cette contribution est d'engager une réflexion sur l'organisation d'acteurs à l'origine des innovations agro-écologiques. Nous interrogeons les dynamiques d’acteurs face aux crises et perturbations qui touchent l'agriculture antillaise, par le biais de l'organisation qu'ils mettent en place pour accompagner le changement.
La recherche et le développement dans le secteur agricole et agroalimentaire sont de plus en plus interpellés dans leurs capacités à répondre à la demande sociale et à contribuer au développement durable ou à la lutte contre la pauvreté.