Le renforcement des capacités à innover apparaît comme un nouveau moyen pour assurer un développement durable dans les pays du Sud. Dans le secteur de l'agriculture, l'innovation est essentiellement collective, ce qui appelle les chercheurs à sortir de leur rôle de producteurs de connaissances pour s'engager auprès des acteurs en situation d'innovation. Si une diversité de pratiques de recherche engagée sont apparues, il n'existe cependant pas aujourd'hui une vision claire des différentes façons dont les chercheurs contribuent à l'innovation.
L'innovation est souvent présentée comme l'un des principaux leviers pour promouvoir un développement plus durable et plus inclusif. Dans les domaines de l'agriculture et de l'alimentation, l'innovation est marquée par des spécificités liées à sa relation à la nature, mais aussi à la grande diversité d'acteurs concernés, depuis les agriculteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par les services de recherche et de développement.
La recherche et le développement dans le secteur agricole et agroalimentaire sont de plus en plus interpellés dans leurs capacités à répondre à la demande sociale et à contribuer au développement durable ou à la lutte contre la pauvreté.
L’agriculture est aujourd’hui interpellée par la société, qui exige bien plus qu’une simple production alimentaire : aliments de qualité, services environnementaux, insertion de populations marginalisées, revitalisation des territoires ruraux, habitabilité des milieux urbains, développement de productions énergétiques… Cette ouverture des futurs agricoles incite les acteurs ruraux à expérimenter de nouveaux systèmes de production et valorisation, faisant ainsi preuve de créativité et d’obstination pour exister face aux modèles de développement dominants.
Les organisations de producteurs agricoles sont souvent considérées comme un moyen de permettre un meilleur accès des producteurs aux marchés agricoles. Notre étude montre que cette affirmation n’est valable que dans le cas de filières présentant des caractéristiques techniques relativement complexes, nécessitant une coordination entre producteurs et opérateurs aval pour la commercialisation. Dans le cas de filières à caractéristiques techniques plus simples, la coordination par le marché permet un accès facile des petits producteurs.
The objectives of this study twofold (i) First to assess farmer's perceptions of IT and secondly (ii) to determine the major factors influencing farmer's adoption decisions. This study offers for policy makers important considerations that could stimulate and sustain adoption of these IT in Tunisian arid agricultural areas. The present study is based on the hypothesis that the farm adoption decision of farmers has no relationship with the type of technology
As part of the EU funded AgriSpin project (www.agrispin.eu), which aimed at “creating space for innovations” in agriculture across Europe, this contribution addresses the above mentioned knowledge gaps by a. elaborating a generic typology appropriate to capture the variety of ISS, b. structuring selected innovations along the degree of technological change and coordination levels, and c.
The objectives of this study were 1) to describe farming systems in Zoghmar community at Sidi Bouzid site; 2) analyze the existing lamb production chain and 3) develop potential technical and organizational pathways to better respond to farmers and consumers needs. A total of 120 surveys was conducted in Sidi Bouzid region including sheep owners, butchers and consumers. The project initiated the formation of a farmers association at Zoghmar community to establish a transparent lamb production chain.
Agriculture remains a key and sensitive economic sector in Egypt. Given contemporary geo-political concerns that limit access to international markets, it continues to remain responsible for the production of food and
fiber needed for a growing population. Efficacy in agricultural Extension Services (AES), within the broader scope of an agricultural innovation system, has the potential to assist in the government’s mandate, and
This paper provides a review of the agricultural extension system in Jordan, with a focus on strengths and constraints, as well as options for how to improve efficiency in service delivery and efficacy in outcomes. While public extension in Jordan has gone through many reforms and phases over the past three decades, contemporary concerns related to regional conflict and blockages in access to traditional trade routes require a repositioning of extension and advisory services within the Kingdom.