Confrontés aux évolutions des enjeux et modèles de développement touchant les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation, les organismes de recherche interrogent les méthodes d’évaluation des impacts liées aux activités de recherche. En effet les cadres méthodologiques conventionnels utilisés depuis les années 1950 ne répondent plus aux attentes sociétales et aux réalités de l’activité de recherche dans ce domaine.
De nombreux agriculteurs africains pratiquent des formes d'agriculture potentiellement qualifiables de "?biologiques?". Pourtant, la capacité de l'agriculture biologique à répondre aux enjeux de la sécurité alimentaire en Afrique est encore mal connue, car il existe peu de références expérimentales disponibles dans cette région. L'élicitation probabiliste est une méthode permettant de rendre compte de manière précise des connaissances d'experts sur une ou plusieurs quantités d'intérêt, et de décrire les niveaux d'incertitude associés.
Le Niger compte parmi les pays les plus vulnérables au monde en raison du contexte lié à son climat, ses institutions, ses sources de revenus, son économie et son environnement. La pauvreté y est omniprésente et le pays se classe au bas de l’échelle sur la quasi-totalité des indicateurs de développement humain. L’agriculture est le secteur le plus important de l’économie du Niger. Elle représente plus de 40 pour cent du le produit intérieur brut national et constitue la principale source de revenus pour plus de 80 pour cent de la population.
L’érosion hydrique est une préoccupation agronomique, économique et environnementale importante en milieu semi-aride méditerranéen. Le choix de la méthode pour l’estimer dépend des données disponibles et des conditions de la zone d’étude. Cet article vise à quantifier et spatialiser l’érosion hydrique en utilisant l’équation universelle des pertes en sol (Universal Soil Loss Equation [USLE]) dans ses versions modifiée (Modified − MUSLE) et révisée (Revised − RUSLE) et couplées à un Système d’information géographique (SIG) : MUSLE-SIG et RUSLE-SIG.
Due to the increasing gap between input costs and the final prices they receive for their produce, Indian farmers have been increasingly affected by the current agrarian crisis. It is within this context that Zero Budget Natural Farming (ZBNF) - a farming method promising low to zero input costs - has been gaining momentum.
Zero Budget Natural Farming (ZBNF) is a set of farming methods, and also a grassroots peasant movement, which has spread to various states in India. It has attained wide success in southern India, especially the southern Indian state of Karnataka where it first evolved. The movement in Karnataka state was born out of collaboration between Mr Subhash Palekar, who put together the ZBNF practices, and the state farmers association Karnataka Rajya Raitha Sangha (KRRS), a member of La Via Campesina (LVC).
This report focuses on the potential and opportunities for smallholder commercialization in Zambia. The paper discusses the framework for Zambia's smallholder commercialization strategy, the current state of smallholder agriculture in Zambia, key issues, support from agribusiness to smallholders, and development of potential and opportunities for smallholder commercialization. The paper concludes with three strategy areas: how to strengthen existing market mechanisms, reform of sectoral policies, and investments in public infrastructure.
The main goal of the study is to quantify the effects of a) change in nitrogen fertilization rate, b) adjustment of sowing date, c) implementation of new cultivars, and d) supplementary irrigation on maize cropping systems across six African countries including Ghana, Nigeria, Kenya, Malawi, Ethiopia and Burkina Faso. For this purpose, 30 years (1980-2010) of climate data are used as well as soil and management information obtained from global datasets at 0.5° x 0.5° spatial resolution.
This paper documents a positive relationship between maize productivity in western Kenya and women’s empowerment in agriculture, measured using indicators derived from the abbreviated version of the Women’s Empowerment in Agriculture Index. Applying a cross-sectional instrumental-variable regression method to a data set of 707 maize farm households from western Kenya, we find that women’s empowerment in agriculture significantly increases maize productivity.
Women play important roles at different nodes of both agricultural and off-farm value chains, but in many countries their contributions are either underestimated or limited by prevailing societal norms or gender-specific barriers. We use primary data collected in Asia (Bangladesh, Philippines) and Africa (Benin, Malawi) to examine the relationships between women’s empowerment, gender equality, and participation in a variety of local agricultural value chains that comprise the food system.