Face à la dégradation des ressources naturelles liée à la surexploitation, à la croissance démographique et au changement climatique, les services nationaux de vulgarisation en Tunisie nécessitent une révision de leurs priorités et une réforme de leurs modes de prestation de services.
La maladie du covid-19 est devenue une pandémie qui a engendré une crise économique mondiale sans précédent. Cette crise a remis en cause la stabilité des équilibres assurant la sécurité alimentaire mondiale. Les modes de production et de consommation se trouvent aujourd’hui questionnés. Cette pandémie met en exergue les faiblesses et les inégalités existantes dans les systèmes de la santé ainsi que dans les systèmes agricoles et alimentaires.
Cet article présente et décrit le contenu d’une base de données construite à partir d’une enquête menée dans le gouvernorat de Sidi-Bouzid, situé dans le centre de la Tunisie. Sur ce territoire en transition, le secteur agricole, qui tient une place prédominante dans l’activité économique, est caractérisé par la diversité de ses exploitations, aussi bien sur le plan organisationnel (main-d’œuvre familiale ou salariée à dominante féminine) que technique (présence d’infrastructure d’irrigation, de culture sous-abri).
L’économie tunisienne a subi de plein fouet les effets de la crise sanitaire Covid-19 et des mesures indispensables pour la juguler prises par les pouvoirs publics comme la fermeture des frontières et le confinement de la population. L’agriculture a dû faire face aux mêmes difficultés ; toutefois, la courte durée du confinement total et la décision des autorités d’exclure les activités agricoles de certaines restrictions ont réduit les effets de la crise sanitaire sur la disponibilité des produits alimentaires.
L’étude propose une série de mesures qui s’avèrent nécessaires et urgentes pour sauver, consolider et revoir le secteur agricole dans cette situation entourant le coronavirus en Tunisie, et ce, afin de pouvoir penser l’après-Covid-19.
Une évaluation approfondie du système de vulgarisation agricole tunisien montre que des paquets technologiques améliorés destinés au système de production agricole mixte élevage-orge en Tunisie semi-aride permettent d’économiser jusqu’à 40 % des coûts d’alimentation du bétail, mais ne sont pas largement adoptés. Les faibles taux d’adoption sont typiques pour de nombreuses technologies approuvées dans les pays en voie de développement.
En Tunisie, l’agriculture fait sa révolution numérique: Capteurs installés dans les conduits d’irrigation et dans le sol, colliers émetteurs au cou des vaches… Le monde agricole tunisien est en pleine mutation.
Dans le cadre du Projet de développement agropastoral et des filières associées dans le Gouvernorat de Médenine (PRODEFIL) en Tunisie, par exemple, plus de 140 kilomètres de route ont été construits. Il aurait fallu deux jours sur place pour passer en revue ces routes sur toute leur longueur. Google Earth a permis de le faire en quelques heures seulement. D’autres installations ayant fait l’objet d’investissements dans le cadre du projet, tels que des barrages et des serres, sont également visibles par satellite.
This literature review was developed by the International Centre for Tropical Agriculture (CIAT) as part of the Policies, Institutions and Markets Program of the CGIAR. Its objective is to gain a better understanding of scale up processes, strategies and practices in programmes aimed at reducing poverty through improved markets. Its focus is the dissemination of new behaviour through these markets as a result of the interventions of said programmes.
Este estudio se realiza como parte del proyecto socio-económico “Estudio de sistemas de pequeños ganaderos eco eficientes hacia diferenciación de productos y pago de servicios ambientales en los municipios de Patía y Mercaderes, Cauca”, contribuyendo al cumplimiento del objetivo específico “Analizar la disposición de los consumidores de carne a pagar por servicios ambientales (PSA) y/ productos diferenciados”.