Cette brochure présente un programme stratégique intitulé «Combler le fossé numérique en milieu rural», mis en œuvre en 2003 pour l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Le programme exposait des approches novatrices pour le partage des connaissances qui tiraient partie des nouvelles technologies numériques (de l’époque) et qui s’appuyaient sur des synergies entre la gestion de l’information et la communication pour le développement. A l'époque cela était appelé «information et communication pour le développement" (ICD).
L’Initiative sur les bonnes pratiques au niveau mondial entend rendre l’information et le savoir-faire en matière de vulgarisation facilement accessibles à un large public de praticiens. Pour ce faire, elle prépare des Notes de bonnes pratiques, qui décrivent les concepts et méthodes clés dans un format facile à comprendre. Ces notes donnent une vue d’ensemble des principaux aspects et des références permettant d’aller plus loin. Les notes sont téléchargeables gratuitement à partir de www.betterextension.org.
Le renforcement des capacités à innover apparaît comme un nouveau moyen pour assurer un développement durable dans les pays du Sud. Dans le secteur de l'agriculture, l'innovation est essentiellement collective, ce qui appelle les chercheurs à sortir de leur rôle de producteurs de connaissances pour s'engager auprès des acteurs en situation d'innovation. Si une diversité de pratiques de recherche engagée sont apparues, il n'existe cependant pas aujourd'hui une vision claire des différentes façons dont les chercheurs contribuent à l'innovation.
Les politiques d'innovation dans les filières agricoles en Côte d'Ivoire depuis 2011 reposent sur la création d'un dispositif de transferts technologiques qualifié de "Plateformes d'Innovation", pour introduire des plants de variétés et d'hybrides améliorés. Cet article s'intéresse particulièrement aux conséquences des "Plateformes d'Innovation Banane Plantain" (PIP) dans la réorientation des choix technologiques locaux. Il interroge leurs résultats sur l'amélioration de l'indépendance alimentaire.
Cet article présente les résultats clés tirés de l’analyse transversale de 13 expériences d’innovation agricole menées au Bénin, au Kenya et en Afrique du Sud. L’évaluation a utilisé un cadre analytique commun inspiré de l’approche systèmes d’innovation pour comprendre comment l’innovation a évolué au fil du temps via les interactions entre différents acteurs et sous l’effet d’éléments déclencheurs et moteurs internes et externes.
Une analyse de trajectoires d’innovations agricoles au Bénin observées dans la longue durée permet d’en identifier les facteurs de diffusion à grande échelle. Beaucoup d’innovations passent inaperçues sur de longs tronçons de leur trajectoire, étant endogènes ou impliquant des acteurs non « conventionnels » et pas d’organisations de recherche. Les innovations qui passent à grande échelle sont en fait des faisceaux d’innovations technologiques, institutionnelles ou organisationnelles qui s’enchaînent les unes en réponse aux contraintes des autres.
Une grande majorité des polyculteurs éleveurs de l’ouest du Burkina Faso ont un projet d’élevage familial (PEF) en tête. Cependant, plus de la moitié des projets ne démarrent même pas. Parmi ceux mis en place, d’importantes faiblesses sont observées au niveau de la gestion de l’alimentation du bétail, ce qui compromet leur rentabilité économique. Cet article présente une démarche de conception et d’accompagnement de projet d’élevage familial (Capef) conduit en partenariat entre le producteur et un conseiller.
Nouvel instrument communautaire mobilisant la politique de recherche et la PAC, le PEI entend susciter des partenariats entre les acteurs du développement, de l’enseignement agricole, les agriculteurs, les chercheurs et les entreprises. En cela, il reflète l’évolution récente du cadre de pensée des institutions internationales, qui voient dans l’innovation agricole moins le produit de la recherche et du transfert de connaissances que le résultat d’interactions entre acteurs au sein de réseaux plus ou moins formels.
L’évaluation participative repose sur le principe d’une participation active des principales parties prenantes (dont les groupes les moins organisés) à l’exercice d’évaluation. Cette démarche présente un certain nombre d’atouts qui peuvent se transformer en limites quasi rédhibitoires si certains préalables ne sont pas remplis. La finalité de cet article est de discuter des avantages et des inconvénients de la participation, ainsi que des conditions à réunir pour que l’évaluation participative puisse atteindre ses objectifs.
La rencontre des chercheurs qui s’interrogent sur l’efficacité de leurs interventions pour accompagner les acteurs dans les processus de changement constitue une occasion pour s’interroger sur les méthodes de recherche à développer lors de travaux réalisés avec les acteurs : recherche participative, « recherche-action », recherche intervention... L’auteur propose de présenter la démarche de recherche-action comme nouvelle.