L’enjeu environnemental pour les territoires croît de façon exponentielle depuis une décennie. Les décideurs politiques s’emparent de cette mouvance et favorisent des actions qui entrent dans le projet dit durable. La Région Île-de-France choisit en partie de baser son développement territorial sur l’idéologie de l’« urban greening ». Elle met en œuvre des actions pour devenir la première Écorégion d’Europe d’ici une demi-douzaine d’années et, pour ce, favorise les mesures agro-environnementales. Un des piliers de ce développement est l’agriculture biologique.
L’alimentation en eau et la protection des milieux aquatiques sont confrontées aux pollutions diffuses d’origine agricole dans le nord-ouest de la France. Les politiques de gestion des ressources en eau s’appuient à présent sur la participation des agriculteurs afin de concevoir des solutions adaptées aux territoires. En effet, si la réglementation est nécessaire, elle n’est pas suffisante pour atteindre une qualité satisfaisante sur de nombreux bassins versants fortement pollués par les nitrates, le phosphore ou les produits phytosanitaires.
Depuis plusieurs décennies, la canne et la banane, monocultures fortement dépendantes des intrants, façonnent le paysage guadeloupéen de manière binaire : canne au Nord et banane au Sud. Depuis quelques années la production de bananes est dans une situation difficile avec l’évolution rapide du cadre régle- mentaire et du fonctionnement du marché de la banane. Les planteurs et les organisations agricoles doivent réfléchir à une nouvelle orientation des itinéraires techniques conventionnels.
L’agriculture française fait l’objet de critiques du fait des pressions qu’elle exerce sur les ressources naturelles, des transformations qu’elle opère sur les paysages et de la qualité parfois contestée de ses productions. Face aux attentes sociales et aux pressions réglementaires, des agriculteurs ont choisi de s’organiser en réseau pour proposer des pratiques agricoles alternatives. Une véritable dynamique est en œuvre chez ces agriculteurs minoritaires qui cherchent à diffuser leurs expériences en créant de nouveaux liens au sein de la population agricole.
L’Agriculture de Conservation est un système s’inscrivant dans la démarche de l’agroécologie, fondé sur le non-labour, la couverture permanente du sol par des végétaux et des rotations longues et diversifiées. Le système vise à améliorer la productivité sur le long terme en respectant les services écosystémiques générés par l’activité biologique du sol et la matière organique qu’il contient. Les techniques de non-labour se sont développées sur le continent américain et en Australie. Elles prennent à présent de l’ampleur en Europe.
La remise en cause d'un modèle moderniste et productiviste en agriculture, bâti sur le développement des sciences et des techniques, se traduit par l'éclosion de formes originales de pratiques et de collectifs.
Cette vidéo illustre un projet d’agriculture communautaire de la MRC d’Argenteuil.
The main objective of this paper is to describe the AgroFE and Agrof-MM projects. This projects aims to develop an agroforestry training system based on a common framework and core content, and to promote training at European level. The knowledge databank is a component of the project training system. It aims to gather and share a set of documents, resources that partners can use and which will have been accessed by learners and the public users.
In this paper the High Nature Value (HNV) livestock farming systems are defined. These systems are found mainly in marginal areas where physical factors, and in some cases social factors, have prevented intensification of land-use. NV-LINK is a Horizon2020 project that seeks to improve the socio-economic and environmental sustainability of HNV farming in 10 Learning Areas, and more widely across the EU, by promoting innovation.
Participatory plant breeding (PPB) is based on the decentralization of selection in farmers’ fields and their involvement in decision-making at all steps of the breeding scheme. Despite the evidence of its benefits to develop population varieties adapted to diversified and local practices and conditions, such as organic farming, PPB is still not widely used. There is a need to share more broadly how the different programs have overcome scientific, practical, and organizational issues and produced a large number of positive outcomes.