L’agriculture familiale est de loin la forme d’agriculture la plus répandue au monde, tant dans les pays développés que dans les pays en développement. Elle représente la principale source d’emplois dans le monde. C’est bien plus qu’une simple modalité de production alimentaire. C’est un mode de vie.
Cette vidéo illustre un projet d’agriculture communautaire de la MRC d’Argenteuil.
La nouvelle édition annuelle de Défis Sud propose un regard sur les agricultures, avec des faits, des chiffres et des prévisions. Face à l’augmentation de la population, au réchauffement climatique et à la perte de ressources naturelles, les solutions proposées pour répondre au défi de la sécurité alimentaire mondiale devraient davantage miser sur l’agriculture familiale et l’agroécologie.
La publication de ce numéro double consacré à l’agriculture familiale marque un tournant de l’histoire de la revue Défis Sud. Depuis vingt ans, votre revue a resserré son projet éditorial sur les questions agricoles et de développement rural.
Lancée par le président brésilien Lula au début des années 2000, Fome Zero est une stratégie globale de lutte contre la faim, intégrant un ensemble de programmes publics d’accès à l’alimentation, de soutien à l’agriculture familiale et de développement d’activités génératrices de revenus, le tout dans un cadre impliquant fortement la société civile. Grâce à Fome Zero, le Brésil est souvent montré comme le modèle à suivre en matière de politique publique de lutte contre la faim. Mais quels sont les aléas du copier-coller de ce modèle ?
Depuis de nombreuses années, des femmes créent leurs propres entreprises de transformation agro-alimentaire en valorisant des produits agricoles locaux et en mettant sur le marché des aliments originaux et accessibles aux populations urbaines. L’objectif du projet CDAIS est d’appuyer leur développement en renforçant leurs capacités à expérimenter et apprendre ensemble, ainsi qu’à négocier et contractualiser avec leurs fournisseurs et distributeurs.
“Grâce à mon travail de productrice de légumes biologiques, je peux participer aux dépenses liées à l’éducation des enfants et aussi nourrir ma famille de produits sains. Je n’achète plus aucuns légumes au marché” dit Clarisse Ilboudo, productrice au sein du groupement de femmes de Koubri, province du Kadiogo, Burkina Faso.
Au Bénin, le soja connaît un accroissement de la production ces dernières années grâce au développement d’in-novations technologiques, organisationnelles et institutionnelles. Mais ces innovations susceptibles d’accroître la productivité, la compétitivité et la viabilité des exploitations agricoles ne sont pas adoptées à grande échelle dans au centre du Bénin. La présente étude a effectué une analyse de la mise en œuvre des systèmes d’innovation de soja au Centre-Bénin pour induire des changements dans les comportements des acteurs et dans les systèmes de production.
Confrontés aux évolutions des enjeux et modèles de développement touchant les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation, les organismes de recherche interrogent les méthodes d’évaluation des impacts liées aux activités de recherche. En effet les cadres méthodologiques conventionnels utilisés depuis les années 1950 ne répondent plus aux attentes sociétales et aux réalités de l’activité de recherche dans ce domaine.
Les plateformes d’innovation (PI) sont perçues aujourd’hui comme les approches les plus adéquates de développement et de promotion des innovations agricoles. Mais la plupart des précédentes études se sont focalisées à la description des résultats obtenus sans approfondir les facteurs sous-tendant ces résultats.