Aujourd’hui encore, les forêts restent un enjeu vital. Ceci alors que le développement accéléré de beaucoup de régions provoque une pression croissante sur les écosystèmes forestiers. Parc Yasuni en Equateur, parc national des Virunga en RDC, ou plus largement forêts tropicales au Brésil ou en Indonésie, on peut multiplier les exemples de conflits socio-environnementaux où la question de l’utilisation et de la propriété des ressources forestières est l’objet de luttes féroces entre populations indigènes, ONG environnementales, multinationales et gouvernements, etc.
Sur la base de 16 études de cas, nous cherchons à comprendre comment l'usage des technologies de l'information et de la communication (TIC) transforme les dispositifs de conseil agricole au Burkina Faso. Si les outils employés et les thématiques du conseil sont diversifiés, les services demeurent récents et inaboutis. Les prestataires de conseil cherchent en effet à améliorer les outils et services, dont la durabilité n'est pas encore garantie. Ceci s'explique notamment par la complexité du travail inter-organisationnel pour développer ces services.
Les politiques d'innovation sont en plein essor dans de nombreux pays du Sud. L'innovation est considérée comme un moyen de concevoir des solutions viables et adaptées aux défis économiques, environnementaux et sociaux de chaque pays. De par la nature incertaine et risquée de l’innovation, une politique adaptée est nécessaire pour la promouvoir.
La sécurité alimentaire en Algérie semble plus que menacée par un niveau de croissance démographique incontrôlé, par la dégradation des conditions physiques du secteur de l’agriculture, par la baisse des ressources hydriques et par le retard de développement technique de l’activité. À partir d’une revue bibliographique sur la situation actuelle du secteur agricole, le texte définit ses niveaux de développement et les défis de l’avenir auxquels ce secteur sera confronté.
Des changements dans les agendas des politiques publiques des Comités Nationaux de l’Agriculture Familiale des Philippines, du Honduras, du Burkina Faso et du Sénégal seront soutenus techniquement et économiquement. La création d’un nouveau Comité au Tchad sera également appuyée.
Cette brochure présente un programme stratégique intitulé «Combler le fossé numérique en milieu rural», mis en œuvre en 2003 pour l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Le programme exposait des approches novatrices pour le partage des connaissances qui tiraient partie des nouvelles technologies numériques (de l’époque) et qui s’appuyaient sur des synergies entre la gestion de l’information et la communication pour le développement. A l'époque cela était appelé «information et communication pour le développement" (ICD).
L'agriculture intelligente face au climat (climate-smart agriculture – CSA) a comme objectifs d'être adaptée au changement climatique et de l'atténuer, tout en contribuant de manière durable à la sécurité alimentaire. Né en 2010 à l'initiative de la FAO, le concept a fait école et se décline désormais en diverses pratiques qui prennent en compte ces objectifs de manière différente. Les pratiques agroécologiques de couverture permanente du sol, par des arbres ou des cultures, sont parmi les plus courantes.
Les changements climatiques sont intimement liés à l’agriculture et à la sécurité alimentaire. En effet, on peut considérer l’agriculture à la fois comme acteur, victime et sauveur des changements climatiques. Malgré ce triple rôle évident, l’agriculture n’apparait pas en tant que telle dans les négociations.
En Afrique, 45% du territoire est situé dans des régions où l’agriculture pluviale est fragilisée par les sécheresses récurrentes. Au Burkina Faso, la dégradation des sols peut être limitée grâce à la technique du Zaï, technique manuelle traditionnelle très exigeante en main d’œuvre (300h/ha). La mécanisation de l'opération permet de passer à 40h/ha. L’amélioration de la technique touche aujourd’hui plusieurs centaines de fermes et d’artisans dans une vingtaine de villages du nord du Burkina Faso.
Les leçons et les recommandations mises en avant dans cette publication sont issues d’un atelier de capitalisation de PAEPARD qui a réuni tous les partenaires à Cotonou, au Bénin, du 2 au 6 octobre 2017. Cet atelier a joué un rôle essentiel dans l’évaluation globale de PAEPARD, car il a encouragé les participants à analyser leurs expériences relatives aux PMA afro-européens pour les processus de RAD facilités par PAEPARD durant ces sept dernières années. Lors des discussions, les partenaires ont réfléchi à l’avenir des activités de PAEPARD et à la pérennité de ses réalisations.