El objetivo de este trabajo es la recuperación y el registro de los saberes de una comunidad que se asocian al bosque nativo, mediante técnicas vinculadas a la etnobotánica, convirtiéndose de esta forma en una herramienta para el extensionista forestal que busca promocionar la revalorización de los saberes ancestrales de la comunidad Qom respecto a los usos y aplicaciones de las especies.
Este libro busca describir y validar respuestas tecnológicas en la cadena de valor con productores de yuca, papa, aguacate y tomate, para contribuir al acceso y a la disponibilidad de alimentos, respondiendo de manera directa a la seguridad alimentaria y nutricional (SAN).
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime que plus de 820 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim de manière chronique. Si les températures continuent d’augmenter, les progrès accomplis jusqu’à présent pour éradiquer la faim et construire un socle durable de ressources naturelles, avec pour objectif de réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030, seront compromis.
L’action locale est aujourd’hui confrontée au problème de changements climatiques, tant en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre que de gestion des impacts potentiels. La question particulière de l’adaptation aux changements climatiques émerge ainsi progressivement sur la scène locale et semble se généraliser depuis les évolutions législatives (Loi « Grenelle II ») qui rendent obligatoire la réalisation de plans climat-énergie territoriaux pour les collectivités de grande taille et des schémas régionaux climat-air-énergie.
La plupart des personnes pauvres et qui souffrent de la faim, dans le monde, sont des ruraux qui tirent un maigre revenu de l’agriculture. En 2010, sur les 1,2 milliard de personnes extrêmement pauvres, quelque 900 millions vivait en milieu rural. Environ 750 millions de ces personnes travaillaient dans l’agriculture, généralement comme petits exploitants familiaux (Olinto et al., 2013). On estime que 200 millions de ruraux pauvres pourraient émigrer vers les villes ces 15 prochaines années, mais la plupart d’entre eux resteront toutefois à la campagne.
L’Agriculture de Conservation est un système s’inscrivant dans la démarche de l’agroécologie, fondé sur le non-labour, la couverture permanente du sol par des végétaux et des rotations longues et diversifiées. Le système vise à améliorer la productivité sur le long terme en respectant les services écosystémiques générés par l’activité biologique du sol et la matière organique qu’il contient. Les techniques de non-labour se sont développées sur le continent américain et en Australie. Elles prennent à présent de l’ampleur en Europe.
L’agriculture de conservation (AC) obéit à trois principes : travail du sol minimal, couverture du sol permanente et multiculture. Partant de ses avantages avérés pour l’écologie du sol, la séquestration de carbone et son adoption massive dans quelques régions du monde, elle est présentée par ses promoteurs comme un système durable convenant à tous contextes. Dès lors elle a été mondialement diffusée au nom du développement durable.
Ce document présente la Contribution du Service d’Appui aux Initiatives Locales de Développement (SAILD-ONG) à la sécurité alimentaire et à la diversification nutritionnelle des familles ciblées dans 21 villages des régions de l’Extrême-Nord et de l’Est du Cameroun.
L’agroécologie s’inscrit dans le registre de l’écologie, qui s’intéresse aux interactions - et à leurs conséquences - entre l’homme et son milieu, en tentant de minimiser les effets négatifs de certaines des activités humaines. Elle vise la préservation de l’environnement, le renouvellement durable des ressources naturelles nécessaire à la production (eau, sol, biodiversité...) et l’économie d’utilisation des ressources non renouvelables.
L’agroécologie est multidimensionnelle, car elle correspond à la fois à une discipline scientifique, à un ensemble de pratiques et à un mouvement social de contestation. Mais il serait erroné d’affirmer que tous les avis sont unanimes à propos de l’agroécologie. Ce dossier croise les analyses de plusieurs experts, d’acteurs du Sud et du Nord, concernés pas cette agriculture à la fois ancienne et nouvelle, qui a l’ambition d’apporter de vraies solutions pour l’avenir de la planète.