This paper, part of the Social Sciences Working Paper Series, presents studies undertaken by nine community-based, natural resource management (CBNRM)-oriented organizations in China, Viet Nam, the Philippines and Mongolia. The partner organizations, representing three broad types: academic, regional network, and community based, were brought together by a 2006 initiative in an informal network to develop and pilot methods for evaluating capacity development in community-based natural resource management.
La transition agroécologique requiert de transformer la manière d’accompagner les agriculteurs dans leurs changements de pratiques. Les champs-écoles sont des dispositifs participatifs pertinents pour cela, car ils accroissent les capacités des agriculteurs à expérimenter, à produire des connaissances et à construire eux-mêmes des innovations. Il est toutefois nécessaire de veiller à la qualité de mise en œuvre de ces dispositifs, ce qui a des implications pour les acteurs de la recherche et du développement.
Les conventions locales peuvent être définies comme des accords légitimes négociés entre plusieurs parties prenantes (stakeholders) dans une perspective de régulation des ressources naturelles – en termes de contrôle, d’accès, d’appropriation, d’usage et d’exploitation – et de l’environnement. Au Sahel, bien qu’elles soient en vogue et jouissent davantage d’attention chez les décideurs, elles constituent des instruments encore peu exploités dans le contexte actuel de la décentralisation (Diallo, 2003).
Le système d’innovation est un concept clé pour l’analyse des changements socio-techniques qui renvoie à une structure et à des fonctions qui contribuent à développer et à diffuser l’innovation. Cet article propose une approche originale d’analyse d’un système d’innovation au travers des processus de diffusion spatiale d’un produit agricole : l’anacarde (noix de cajou). Les formes et les vitesses de propagation des vergers d’anacardiers sont analysées et mises au regard de la structure et des fonctions du système d’innovation.
L’Afrique Subsaharienne n'a pas assez bénéficié des grandes révolutions connues du monde agricole qui ont permis d’accroitre les productivités. Malgré l’existence des nouvelles technologies, les niveaux des productivités agricoles demeurent faibles et inférieurs à ceux d’autres régions en développement. Un certain nombre de facteurs, dont les contraintes à l’adoption des nouvelles technologies, pourraient expliquer ces faibles productivités.
Une nouvelle vidéo montre comment les paysannes en Afrique de l’Ouest travaillent pour protéger la production traditionnelle d’huile de palme face à l'impact destructeur de l'expansion des plantations industrielles de palmiers à huile.
Cette publication offre de nombreux exemples concrets détaillant différentes manières de réengager les jeunes dans le secteur agricole. Elle montre à quel point des programmes éducationnels sur mesure peuvent offrir aux jeunes les compétences et la perspicacité nécessaires pour se lancer en agriculture et adopter des méthodes de production respectueuses de l’environnement. Beaucoup des approches ou des initiatives décrites dans cette publication sont issues des jeunes eux-mêmes.
Les mutations du secteur agricole bamiléké (Ouest-Cameroun) ont été très importantes depuis le milieu des années 80, marqué par la chute des prix du café, alors principale production du pays Bamiléké, et par la crise économique au Cameroun. Dans cette thèse, le concept de dispositif (Foucault, Moisdon, Maugeri, RIDT-INRA) est l'outil principal d'analyse de ce secteur agricole.
Les investissements dans les agrocarburants en Afrique constituent une véritable question de développement. Ils sont pleinement concernés par le débat sur les acquisitions de terres à grande échelle et exposent les populations et les agricultures africaines à plusieurs types de risques. Dans le même temps, ils représentent une opportunité dans des pays où l’accès à l’énergie est sans doute un des principaux facteurs de blocage au développement. Certaines formes d’investissement peuvent être encouragées, à condition qu’elles profitent aux économies locales.
Des réformes institutionnelles ont autorisé la liberté d’association dans les pays du Maghreb. L’émergence et/ou l’essor d’un réseau ramifié d’organisations offertes par ces nouvelles politiques de développement rural ont multiplié les possibilités d’action autonome des acteurs sociaux dans la vie locale.