Le semis direct est un système de production fondé sur le non-travail du sol. Il intègre une série de pratiques agricoles qui permettent de protéger les sols cultivés de l’érosion, de réduire les consommations de carburants, voire d’augmenter les rendements. Le large succès du semis direct au Brésil, contribue à la compétitivité et à la forte croissance de ses productions tout en préservant les sols. Le système complet du semis direct sous couvert est fondé sur trois principes : le non-labour, la couverture permanente du sol et des rotations culturales.
L’ouest du Rio Grande do Sul est dominé par la culture du soja, du riz et par l’élevage bovin. Dans la partie sableuse, le milieu est affecté par des phénomènes d’érosion produisant des modelés éoliens spectaculaires (arenização) rappelant dans l’imaginaire ceux des déserts. La production agricole est importante ce qui engendre des prélèvements d’eau pour l’irrigation du riz, mais aussi l’utilisation de pesticides pour l’ensemble des cultures. La gestion durable des ressources en eau et en sol de cette région nécessite la mise en place d’action de conservation.
L’alimentation en eau et la protection des milieux aquatiques sont confrontées aux pollutions diffuses d’origine agricole dans le nord-ouest de la France. Les politiques de gestion des ressources en eau s’appuient à présent sur la participation des agriculteurs afin de concevoir des solutions adaptées aux territoires. En effet, si la réglementation est nécessaire, elle n’est pas suffisante pour atteindre une qualité satisfaisante sur de nombreux bassins versants fortement pollués par les nitrates, le phosphore ou les produits phytosanitaires.
L’agriculture française fait l’objet de critiques du fait des pressions qu’elle exerce sur les ressources naturelles, des transformations qu’elle opère sur les paysages et de la qualité parfois contestée de ses productions. Face aux attentes sociales et aux pressions réglementaires, des agriculteurs ont choisi de s’organiser en réseau pour proposer des pratiques agricoles alternatives. Une véritable dynamique est en œuvre chez ces agriculteurs minoritaires qui cherchent à diffuser leurs expériences en créant de nouveaux liens au sein de la population agricole.
Au Brésil, la diffusion du modèle de gestion intégrée des ressources en eau varie fortement selon l’environnement socio-territorial. Le Sud présente un dynamisme certain s’appuyant sur des initiatives locales. Les acteurs locaux sont organisés en comité de bassin et développent des actions pour améliorer la gestion des ressources. Dans le Nordeste, la marche vers ces nouveaux modes de gestion paraît difficile tant les inerties sociales et culturelles freinent un partage réel du pouvoir, des ressources et des coûts.
The evidence base on agri-food systems is growing exponentially. The CoSAI-commissioned study, Mining the Gaps, applied artificial intelligence to mine more than 1.2 million publications for data, creating a clearer picture of what research has been conducted on small-scale farming and post-production systems from 2000 to the present, and where evidence gaps exist.
A range of approaches and financial instruments have been used to stimulate and support innovation in agriculture and resolve interlocking constraints for uptake at scale. These include innovation platforms, results-based payments, value chain approaches, grants and prizes, incubators, participatory work with farmer networks, and many more.
A huge increase in investment in innovation for agricultural systems is critical to meet the Sustainable Development Goals and Paris Climate Agreement. Most of this increase needs to come from reorienting existing funding for innovation. However, understanding whether an investment will fully promote environmentally sustainable and equitable agri-food systems can be difficult.
The study was designed to answer the following three key questions:
(1) What types of investment instruments have been tested to support innovation in agri-food systems in the Global South, and how can these be categorized into a working typology?
(2) What is the evidence on how well different instruments have supported SAI's multiple objectives (e.g. social equality and environmental) at scale and what contextual and design factors affect their success or failure in achieving these objectives (e.g. type of value chain, who participates)?
This shift in thinking will require major shifts in policy, research, and investment. But where should these investments go? What foundations should be strengthened? Which gaps need filling? What’s working? What’s not?
In order to answer these questions in an informed way, we need to examine the evidence that exists and identify areas where more research is needed.
But this is easier said than done.