Une grande majorité des polyculteurs éleveurs de l’ouest du Burkina Faso ont un projet d’élevage familial (PEF) en tête. Cependant, plus de la moitié des projets ne démarrent même pas. Parmi ceux mis en place, d’importantes faiblesses sont observées au niveau de la gestion de l’alimentation du bétail, ce qui compromet leur rentabilité économique. Cet article présente une démarche de conception et d’accompagnement de projet d’élevage familial (Capef) conduit en partenariat entre le producteur et un conseiller.
La rencontre des chercheurs qui s’interrogent sur l’efficacité de leurs interventions pour accompagner les acteurs dans les processus de changement constitue une occasion pour s’interroger sur les méthodes de recherche à développer lors de travaux réalisés avec les acteurs : recherche participative, « recherche-action », recherche intervention... L’auteur propose de présenter la démarche de recherche-action comme nouvelle.
Le gouvernement de Lula a considérablement amplifié et diversifié le Programme d’Appui à l’Agriculture Familiale (PRONAF), créé par le gouvernement Fernando Henrique Cardoso en 1995. Ce choix affirmé sur la longue durée pour l’agriculture familiale, peut surprendre dans un Brésil qui a toujours, tout au long de son histoire, privilégié l’agriculture « d’entreprise » : latifundia et entreprises agricoles.
Le semis direct est un système de production fondé sur le non-travail du sol. Il intègre une série de pratiques agricoles qui permettent de protéger les sols cultivés de l’érosion, de réduire les consommations de carburants, voire d’augmenter les rendements. Le large succès du semis direct au Brésil, contribue à la compétitivité et à la forte croissance de ses productions tout en préservant les sols. Le système complet du semis direct sous couvert est fondé sur trois principes : le non-labour, la couverture permanente du sol et des rotations culturales.
L’ouest du Rio Grande do Sul est dominé par la culture du soja, du riz et par l’élevage bovin. Dans la partie sableuse, le milieu est affecté par des phénomènes d’érosion produisant des modelés éoliens spectaculaires (arenização) rappelant dans l’imaginaire ceux des déserts. La production agricole est importante ce qui engendre des prélèvements d’eau pour l’irrigation du riz, mais aussi l’utilisation de pesticides pour l’ensemble des cultures. La gestion durable des ressources en eau et en sol de cette région nécessite la mise en place d’action de conservation.
Adapting through innovation is one way for rural communities to sustain and improve their livelihoods and environments. Since the 1980s research and development organizations have developed participatory approaches to foster rural innovation. This paper develops a model, called the Learning-to-Innovate (LTI) model, of four basic processes linked to decision making and learning which regulate rate and quality of innovation. The processes are: creating awareness of new opportunities; deciding to adopt; adapting and changing practice; and learning and selecting.
Many indigenous vegetables are generally underutilized across different cultures, but they remain alternatives to exotic vegetables that often are expensive. This study investigated effects of participation in indigenous vegetable production on livelihood of farmers. Multistaged sampling was used to collect data from 222 vegetable farmers sampled from using a semi-structured questionnaire. Principal component analysis and endogenous switching regression (ESR) were employed for analysis
This study presents a quasi-experimental analysis of the impact of FairTrade certification on the commercial performance of coffee farmers in Tanzania. In doing so the study emphasises the importance of a well-contextualised theory of change as a basis for evaluation design. It also stresses the value of qualitative methods to control for selection bias. Based on a longitudinal (pseudo-panel) dataset comprising both certified and conventional farmers, it shows that FairTrade certification introduced a disincentive to farmers’ commercialisation.
This paper compares lessons learned from nine studies that explored institutional determinants of innovation towards sustainable intensification of West African agriculture. The studies investigated issues relating to crop, animal, and resources management in Benin, Ghana, and Mali.The studies showed that political ambitions to foster institutional change were often high (restoring the Beninese cotton sector and protecting Ghanaian farmers against fluctuating cocoa prices) and that the institutional change achieved was often remarkable.
This study, supported by the Challenge Program Water and Food (CPWF-Project 35), demonstrates the case of multiple-use of water through seasonal aquaculture interventions for improved rice–fish production systems in the Bangladesh floodplains. The project focused on community-based fish culture initiatives, increasingly adopted in the agro-ecological zones of the major floodplains of the Padma, Testa, and Brahmaputra basin.