Des réformes institutionnelles ont autorisé la liberté d’association dans les pays du Maghreb. L’émergence et/ou l’essor d’un réseau ramifié d’organisations offertes par ces nouvelles politiques de développement rural ont multiplié les possibilités d’action autonome des acteurs sociaux dans la vie locale.
L’agronomie s’interroge sur la façon de co-développer de nouvelles propositions techniques et organisationnelles pour améliorer la production et le niveau de vie des populations. La Recherche-Action en Partenariat (RAP) est une démarche de recherche qui associe les acteurs locaux à la construction d’innovations. Le caractère imprévisible des stratégies des acteurs et la nécessité d’atteindre les objectifs de la RAP incitent les chercheurs à mettre en place des dispositifs adaptés à la situation locale.
L’intégration de la conservation de la biodiversité à un développement durable est ici analysée pour la gestion de la zone tampon de la Réserve de biosphère du Parc du W. Trois gestions intentionnelles sont avancées pour anticiper une transition agraire et paysagère. Chacune d’elles s’appuie sur des capacités qui leur sont propres. Une gestion intégrée de type agro forestière est recommandée.
Nous étudions le processus de transfert politique selon lequel les idées et valeurs du développement durable, mûries et véhiculées au niveau international, donnent lieu au niveau national à une recomposition des modes publics d’intervention en milieu rural. Au Mali et à Madagascar, les politiques de développement durable recouvrent des expressions différentes. Nous interprétons ces différences par une analyse comparative des stratégies des acteurs intervenant dans le jeu politique. Nous montrons que ces stratégies renvoient à des processus historiques.
Inclusion is a key issue for Agricultural Research for Development (ARD). Development goals in and of themselves call for better livelihoods and opportunities for the less privileged actors working in agriculture. They also call for greater equity and balanced representation of the population at an institutional level. This brief focuses on how ARD processes can more sensitively address gender relations and youth issues. Women and young people have distinctive needs and interests which can be less visible within broader “Producer Organizations”, for example.
Despite efforts over recent years to improve the status of agriculture in sub-Saharan Africa, little change has been noted, due partially to the fact that efforts have come from individual entities, which had short-term funding or lacked the necessary expertise to scale up research outputs. Disconnect between researchers and end-users has further hindered the success of such efforts.
Malgré les efforts déployés ces dernières années pour améliorer la situation de l’agriculture en Afrique subsaharienne, peu de changements ont été observés. Cet insuccès est dû, en partie, au fait que ces efforts ont été consentis par diverses entités de petite taille, aux capacités de financement à court terme et sans l’expertise nécessaire pour diffuser les résultats de leurs travaux de recherche. De plus, ces initiatives ont aussi pâti de la déconnexion entre la recherche et les utilisateurs finaux.
This brief illustrates the different forms of knowledge, and the ways to create and manage it.
PAEPARD supports/facilitates three aflatoxin-related research consortia: (a) Stemming aflatoxin pre- and post-harvest waste in the groundnut value chain in Malawi and Zambia; (b) Developing strategies to reduce fungal toxins contamination for improved food sufficiency, nutrition and incomes along the maize value chain in the arid and semi-arid lands of Eastern Kenya; and (c) Developing feed management protocols for dairy farmers in high rainfall areas in Kenya.
PAEPARD appuie et assiste trois consortiums de recherche liés à l’aflatoxine dans leur travail destiné à : (a) éradiquer les déchets de l’aflatoxine avant et après les récoltes dans la filière arachide au Malawi et en Zambie ; (b) développer des stratégies visant à réduire la contamination par des toxines fongiques pour améliorer l’approvisionnement alimentaire, la nutrition et les revenus le long de la filière maïs dans les zones arides et semi-arides de l’est du Kenya ; et (c) développer des protocoles de gestion des aliments du bétail pour les producteurs laitiers dans les zones à forte