Agricultural production is a crucial and fundamental aspect of a stable society in China that depends heavily on the climate situation. With the desire to achieve future sustainable development, China’s government is taking actions to adapt to climate change and to ensure food self-sufficiency.
Although the benefits of genetically modified (GM) crops have been well documented, how do farmers manage the risk of new technology in the early stages of technology adoption has received less attention. We compare the total factor productivity (TFP) of cotton to other major crops (wheat, rice, and corn) in China between 1990 and 2015, showing that the TFP growth of cotton production is significantly different from all other crops. In particular, the TFP of cotton production increased rapidly in the early 1990s then declined slightly around 2000 and rose again.
Past studies showing that barriers to farmers’ adaptation behaviors are focused on their socio-economic factors and resource availability. Meanwhile, psychological and social considerations are sparingly mentioned, especially for the related studies in developing countries. This study investigates the impact of psychological factors and social appraisal on farmers’ behavioral intention to adopt adaptation measures for the aforementioned reason, due to climate change and not to anthropogenic climate change.
Quels sont les effets de l’implantation de méga-exploitations agricoles sur les différents groupes d’intérêt des territoires locaux ? Cette implantation provoque-t-elle de fortes ruptures ou une simple accélération des dynamiques en cours ? Sur la base d’une étude de cas à Madagascar, cet article s’intéresse aux recompositions du système agraire à Madagascar engendrées par l’installation récente d’une entreprise privée étrangère. Tandis que l’emploi se développe au bénéfice des plus petits agriculteurs, l’accès à la terre évolue au détriment des éleveurs les plus aisés.
Cet article tente de relever ce qui, en économie agricole ou agroalimentaire et en statistique agricole, contribue à définir « l’agriculture de firme » parmi l’ensemble des exploitations agricoles françaises. Même si l’exploitation familiale tend à éclater, elle reste la norme du paysage rural français. Ce qui nous intéresse ici renvoie à la « théorie de la firme », lieu de répartition stratégique entre le travail et le capital.
Fin des années 1990 : le Brésil adopte une politique agricole duale fondée sur l’appui à l’agrobusiness et à l’agriculture familiale. Dans ce contexte, l’un des principaux enjeux porte sur la définition d’un modèle agricole destiné à améliorer le soutien à une agriculture familiale longtemps niée par les politiques agricoles successives. Cet article participe à cette réflexion, toujours d’actualité, en discutant les difficultés d’accompagnement de la « modernisation » de ce type d’agriculture.
Le delta intérieur du Niger est une des régions de l’Afrique de l’Ouest les plus touchées par les attributions foncières à grande échelle : entre 400 000 et 770 000 hectares auraient ainsi été alloués sous la forme de concessions pouvant, dans certains cas, atteindre 100 000 hectares. Cet accaparement des terres a progressé à une vitesse record et renvoie à quantité de projets, disparates par le type des investisseurs impliqués et par les objectifs poursuivis.
Cet article défend l'idée que les petites exploitations agricoles doivent être placées au cœur du processus de développement, principalement dans les pays du Sud, notamment parce que la moitié des populations qui, dans le monde, souffrent de la faim, habitent des zones rurales et disposent de moins de 2 hectares, et parce que près de 2 milliards d'êtres humains dépendent de l'agriculture familiale. L'auteur, éminent représentant de la FAO, préconise l'insertion de la petite exploitation dans les circuits agro-industriels.
Une étude de terrain portant sur les effets de l’application du second pilier de la PAC en France révèle un lien étroit entre de nouvelles formes juridiques d’exploitation et l’évolution du statut des femmes dans la profession agricole. En effet, après n’avoir longtemps été que des « épouses d’agriculteurs », celles-ci sont devenues « agricultrices » à part entière. L’analyse des entretiens réalisés dans six territoires ruraux représentatifs des enjeux nationaux montre que le développement de ces exploitations sociétaires (GAEC, EARL, CUMA) donne davantage de visibilité au travail féminin.
La présente note a pour objet de donner des éléments aux décideurs, au niveau national, pour leur permettre de procéder à des évaluations et de prendre les mesures voulues concernant la sécurité alimentaire et la nutrition face au changement climatique. Elle comprend des informations générales sur l’effet que le changement climatique et la variabilité du climat ont sur les secteurs de l’agriculture et la sécurité alimentaire et la nutrition et sur la façon dont ces secteurs et les habitudes alimentaires contribuent aux émissions de gaz à effet de serre.