In the post-harvest area and in agriculture research in general, both in India and internationally, policy attention is returning to the question of how innovation can be encouraged and promoted and thus how impact on the poor can be achieved. This publication assembles several cases from the post-harvest sector. These provide examples of successful innovation that emerged in quite different ways. Its purpose is to illustrate and analyze the diversity and often highly context-specific nature of the processes that lead to and promote innovation.
The universal application of the T&V model of agricultural extension in more than 50 countries is one of agricultural development’s best known failures. The approach worked well in places where it was originally developed, but proved inappropriate almost everywhere else. In this report Rasheed Sulaiman V. and Andy Hall worry that an apparently successful extension innovation piloted in India is set to suffer a similar fate.
This policy brief sets out the conceptual and empirical underpinnings of a learning-orientated monitoring and evaluation approach known as Institutional Learning and Change (ILAC) and discusses options for learning-oriented interventions and policy research.
This guide is intended to assist facilitators in conducting a workshop with Extension and Advisory Service (EAS) providers for assessing their capacity needs. This guide has been compiled by the Centre for Research on Innovation and Science Policy (CRISP) for AESA with the assistance of a research grant from the Global Forum for Rural Advisory Services (GFRAS).
En Europe, depuis trois décennies, la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques agricoles se traduit, en partie, par la conception de Mesures agrienvironnementales (MAE), visant à promouvoir le changement de pratiques. En France, ces mesures ont été mobilisées dans différents modèles de contrats avec les agriculteurs, passant d’un paradigme basé sur la subvention de la multifonctionnalité d’une exploitation agricole à une compensation des surcoûts liés à l’adoption de nouvelles pratiques plus vertueuses au niveau des parcelles.
La production bananière de Guadeloupe a entrepris une conversion à l’environnement dans le cadre de son plan « banane durable 2008-2013 ». À l’aide d’un cadre théorique en sociologie de l’action publique, les auteures montrent un transfert partiel de la responsabilité de prise en charge des préoccupations environnementales des acteurs publics vers les acteurs privés, conduisant à des formes de privatisation de la gestion des externalités environnementales. La dimension environnementale est alors détournée par les acteurs privés afin de justifier des politiques publiques en leur faveur.
Dans le contexte de crise économique et environnementale qui touche la filière banane à la Guadeloupe, l'objectif de cette contribution est d'engager une réflexion sur l'organisation d'acteurs à l'origine des innovations agro-écologiques. Nous interrogeons les dynamiques d’acteurs face aux crises et perturbations qui touchent l'agriculture antillaise, par le biais de l'organisation qu'ils mettent en place pour accompagner le changement.