L’Agriculture de Conservation est un système s’inscrivant dans la démarche de l’agroécologie, fondé sur le non-labour, la couverture permanente du sol par des végétaux et des rotations longues et diversifiées. Le système vise à améliorer la productivité sur le long terme en respectant les services écosystémiques générés par l’activité biologique du sol et la matière organique qu’il contient. Les techniques de non-labour se sont développées sur le continent américain et en Australie. Elles prennent à présent de l’ampleur en Europe.
Au sud-est de la commune de Djougou, les eaux de surface à usage pastoral se raréfient depuis les années 1990. Pour en comprendre l’ampleur et les raisons, nous avons développé un outil permettant une analyse socio-spatiale et socio-environnementale, à l’échelle du finage de deux villages, des dynamiques des ressources, de leurs usages et des stratégies d’accès développées par les populations : un SIG « à dires d’acteurs » associant sur le même support une cartographie classique (réseau hydrographique, forêts, voies de communication, villages, etc.) et l’expertise des populations locales.
Les grandes exploitations agricoles créées dans le cadre de la loi de mise en valeur agricole de 1983 dans le Sahara algérien étaient vouées à une production céréalière sous pivot. L’objectif était de développer économiquement des régions sahariennes pour partie marginalisées, ainsi que de réduire la dépendance chronique en céréales du pays. L’État a considérablement investi pour équiper ces exploitations agricoles dans le cadre d’un vaste plan de développement rural. Mais trente ans après la parution de la loi, les réalisations demeurent limitées au regard des objectifs initiaux.
Inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco pour leur témoignage des techniques préhispaniques d’agriculture sur l’eau, les chinampas de Xochimilco sont le dernier grand espace non urbanisé de la ville de Mexico. Le site est le support d’une multitude de fonctions dont la promiscuité engendre inévitablement des tensions entre les acteurs. Localisées au cœur de la capitale, les chinampas subissent également les effets de la pression urbaine qui tend à concurrencer spatialement les autres activités et à accentuer les dégradations environnementales.
African agriculture is currently at a crossroads, at which persistent food shortages are compounded by threats from climate change. But, as this book argues, Africa can feed itself in a generation and help contribute to global food security. To achieve this Africa has to define agriculture as a force in economic growth by: advancing scientific and technological research; investing in infrastructure; fostering higher technical training; and creating regional markets.
The purpose of this paper is to summarize the challenges and the practical successes that a selected number of countries are experiencing in moving towards 'climate-smart' agriculture while also meeting the food requirements of a growing population, broader economic development and green growth objectives. It complements papers prepared in 2010 on technologies and policy instruments, research, and farmers' perspectives.
Agriculture is an important type of land use but suffers from drought, especially under global climate change scenarios. Although government is a major actor in helping farmers to adapt to drought, lack of funds has constrained its efforts. Public-Private Partnership (PPP) mechanism has been widely applied in urban infrastructure development to raise fund for public goods and services, but very few studies explored its role in rural areas.
The world’s population is likely to reach 9 billion by the middle of this century. The Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) believes that 60 per cent more food will be needed by 2050 to sustain all these people. Where possible, this food should be produced where it is needed – in developing countries.
Feeding the world’s steadily growing population while respecting the planetary boundaries will be a key challenge for humanity in the future. Prevailing production and consumption patterns are leading to a loss of natural resources and destroying ecosystems and their functions. More than 820 million people were affected by malnutrition in 2017. Climate change is exacerbating this development and pushing natural ecosystems to their limits, something that is having far-reaching consequences for the environment, the economy and humanity.
La population mondiale atteindra probablement les neuf milliards de personnes d’ici le milieu du siècle. Selon les estimations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), il faudrait augmenter la production alimentaire de 60 pour cent pour les nourrir. Ces produits alimentaires supplémentaires devraient dans l’idéal être produits là où ils sont censés être consommés, c’està-dire dans les pays en développement. Pour y parvenir, ces pays doivent augmenter sensiblement leur production.