Le semis direct est un système de production fondé sur le non-travail du sol. Il intègre une série de pratiques agricoles qui permettent de protéger les sols cultivés de l’érosion, de réduire les consommations de carburants, voire d’augmenter les rendements. Le large succès du semis direct au Brésil, contribue à la compétitivité et à la forte croissance de ses productions tout en préservant les sols. Le système complet du semis direct sous couvert est fondé sur trois principes : le non-labour, la couverture permanente du sol et des rotations culturales.
L’ouest du Rio Grande do Sul est dominé par la culture du soja, du riz et par l’élevage bovin. Dans la partie sableuse, le milieu est affecté par des phénomènes d’érosion produisant des modelés éoliens spectaculaires (arenização) rappelant dans l’imaginaire ceux des déserts. La production agricole est importante ce qui engendre des prélèvements d’eau pour l’irrigation du riz, mais aussi l’utilisation de pesticides pour l’ensemble des cultures. La gestion durable des ressources en eau et en sol de cette région nécessite la mise en place d’action de conservation.
Au Brésil, la diffusion du modèle de gestion intégrée des ressources en eau varie fortement selon l’environnement socio-territorial. Le Sud présente un dynamisme certain s’appuyant sur des initiatives locales. Les acteurs locaux sont organisés en comité de bassin et développent des actions pour améliorer la gestion des ressources. Dans le Nordeste, la marche vers ces nouveaux modes de gestion paraît difficile tant les inerties sociales et culturelles freinent un partage réel du pouvoir, des ressources et des coûts.
Multi-stakeholder (MS) platforms, such as innovation platforms (IP), public-private partnerships (PPP) are becoming more common but what they can achieve in innovation and scaling is limited and depends on different factors. This poster and the broader research paper provide evidence what MS platforms can and cannot achieve in their early phases and give insights about effectiveness and efficiency of Agricultural Research for Development (AR4D) interventions such as CGIAR research programs (CRPs) in low and middle income countries.
Innovation platforms are fast becoming part of the mantra of agricultural research and development projects and programs with an innovation objective.
Multi-stakeholder platforms (MSPs) have been playing an increasing role in interventions aiming to generate and scale innovations in agricultural systems. However, the contribution of MSPs in achieving innovations and scaling has been varied, and many factors have been reported to be important for their performance. This paper aims to provide evidence on the contribution of MSPs to innovation and scaling by focusing on three developing country cases in Burundi, Democratic Republic of Congo, and Rwanda.
A platform of farmers, retailers and service providers, civil society organisations, NGOs, government officials, and researchers improves livelihoods in Rwanda. Through interaction and collaboration, these groups experiment with various technological and institutional innovations, thereby tackling local agricultural challenges. This experience illustrates the importance of institutionalising a space where knowledge can be co-created
This case study zooms in on multi-stakeholder processes in the East and Central Africa (ECA) Action Area or Flagship that were launched on 20 May 2013 in Bukavu, DR Congo. The ECA Flagship encom-passes the Rwanda, DR Congo, Burundi, Uganda, Kenya and Ethiopia Action Sites. More specifically, the case study describes and reflects upon the first two years of CGIAR Humidtropics in DR Congo. aiming to outline the multi-stakeholder process as it unfolded and highlight lessons that can be learned from this.
L’Agriculture de Conservation est un système s’inscrivant dans la démarche de l’agroécologie, fondé sur le non-labour, la couverture permanente du sol par des végétaux et des rotations longues et diversifiées. Le système vise à améliorer la productivité sur le long terme en respectant les services écosystémiques générés par l’activité biologique du sol et la matière organique qu’il contient. Les techniques de non-labour se sont développées sur le continent américain et en Australie. Elles prennent à présent de l’ampleur en Europe.
Le sud du Brésil qui possède un bon potentiel naturel en raison de son climat chaud et humide et de son relief favorable est voué principalement à l’élevage et aux cultures de soja, de riz et de maïs. Cette région, comme d’autres au Brésil, participe à la production de denrées agricoles pour le marché national et international. Elle est ainsi soumise à l’intensification des pratiques dont les impacts sur l’environnement sont notoires. L’étude concerne plus particulièrement le bassin versant de l’Ibicuí (46 800 km²), situé dans le sud-ouest de l’État de Rio Grande do Sul.