Du fait de leur transversalité et de leur objet, l'évaluation des politiques de développement territorial ne peut pas s'appuyer sur les outils utilisés pour évaluer les politiques sectorielles. Les questions procédurales sont très largement dominantes, les dispositifs portant essentiellement sur la gouvernance et la coordination. Pour évaluer une démarche procédurale, il convient de préciser le référentiel d’évaluation à la fois en termes du quoi et du comment évaluer.
Les notions de services environnementaux et de services écosystémiques (SE) ont connu un rapide engouement au cours de la dernière décennie et sont à l’origine de nouveaux instruments pour faire face à divers problèmes environnementaux, notamment la déforestation : les dispositifs de Paiements pour Services Environnementaux (PSE). Néanmoins, l’intégration du concept dans les politiques publiques reste un processus rare.
Les conventions locales peuvent être définies comme des accords légitimes négociés entre plusieurs parties prenantes (stakeholders) dans une perspective de régulation des ressources naturelles – en termes de contrôle, d’accès, d’appropriation, d’usage et d’exploitation – et de l’environnement. Au Sahel, bien qu’elles soient en vogue et jouissent davantage d’attention chez les décideurs, elles constituent des instruments encore peu exploités dans le contexte actuel de la décentralisation (Diallo, 2003).
We are facing complex societal problems such as climate change, human conflict, poverty and inequality, and need innovative solutions. Multi-stakeholder processes (MSPs) are more and more seen as a critical way of coming to such innovative solutions. It is thought that when multiple stakeholders are able to meet, share experiences, learn together and contribute to decisions, new and innovative ways of dealing with problems are found and turned into action. Still, much remains to be understood about the role and effectiveness of social learning in multi-stakeholder settings.
Multi-stakeholder (MS) platforms, such as innovation platforms (IP), public-private partnerships (PPP) are becoming more common but what they can achieve in innovation and scaling is limited and depends on different factors. This poster and the broader research paper provide evidence what MS platforms can and cannot achieve in their early phases and give insights about effectiveness and efficiency of Agricultural Research for Development (AR4D) interventions such as CGIAR research programs (CRPs) in low and middle income countries.
This research aims to add to the literature new insights about the interaction processes, which are implemented in different interactive extension approaches, by analysing how farmers attending different extension events shape a network of indirect interactions
The horticultural sector in Jordan is undergoing a crisis, due to a decline in export. Innovation can improve the performance of the sector. To this end, the government of Jordan should pursue an innovation policy with the Agricultural Knowledge and Innovation System (AKIS) as object of the governance. Based on a review of the AKIS in Jordan it is proposed that a Living Lab setting be used to gain experience with the management of a number of innovation projects and capacity building projects.
An extensive discussion in academic literature and policy currently celebrates Multi-Stakeholder Platforms (MSPs) as novel organizational forms that promote knowledge co-creation and innovation uptake among farmers and other stakeholders to address great challenges surrounding agri-food systems. While MSPs represent relatively novel organizations to address critical challenges such as rural poverty, food insecurity, and the negative effects of climate change, little is known on how they influence farmer innovation.
En Europe, depuis trois décennies, la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques agricoles se traduit, en partie, par la conception de Mesures agrienvironnementales (MAE), visant à promouvoir le changement de pratiques. En France, ces mesures ont été mobilisées dans différents modèles de contrats avec les agriculteurs, passant d’un paradigme basé sur la subvention de la multifonctionnalité d’une exploitation agricole à une compensation des surcoûts liés à l’adoption de nouvelles pratiques plus vertueuses au niveau des parcelles.
Cet article aborde la mise en place d’un projet d’agroforesterie villageoise, pour la gestion intégrée des ressources naturelles, dans le hameau de Duale Mitterrand (52 ménages) situé sur le plateau des Batéké (République démocratique du Congo). Il repose sur un travail de terrain effectué entre février et mai 2012 dans le cadre du mémoire de fin d’études du master en sciences et gestion de l’environnement de l’Université Libre de Bruxelles (ULB).