Les conventions locales peuvent être définies comme des accords légitimes négociés entre plusieurs parties prenantes (stakeholders) dans une perspective de régulation des ressources naturelles – en termes de contrôle, d’accès, d’appropriation, d’usage et d’exploitation – et de l’environnement. Au Sahel, bien qu’elles soient en vogue et jouissent davantage d’attention chez les décideurs, elles constituent des instruments encore peu exploités dans le contexte actuel de la décentralisation (Diallo, 2003).
Cet article aborde la mise en place d’un projet d’agroforesterie villageoise, pour la gestion intégrée des ressources naturelles, dans le hameau de Duale Mitterrand (52 ménages) situé sur le plateau des Batéké (République démocratique du Congo). Il repose sur un travail de terrain effectué entre février et mai 2012 dans le cadre du mémoire de fin d’études du master en sciences et gestion de l’environnement de l’Université Libre de Bruxelles (ULB).
Du fait de leur transversalité et de leur objet, l'évaluation des politiques de développement territorial ne peut pas s'appuyer sur les outils utilisés pour évaluer les politiques sectorielles. Les questions procédurales sont très largement dominantes, les dispositifs portant essentiellement sur la gouvernance et la coordination. Pour évaluer une démarche procédurale, il convient de préciser le référentiel d’évaluation à la fois en termes du quoi et du comment évaluer.
Les notions de services environnementaux et de services écosystémiques (SE) ont connu un rapide engouement au cours de la dernière décennie et sont à l’origine de nouveaux instruments pour faire face à divers problèmes environnementaux, notamment la déforestation : les dispositifs de Paiements pour Services Environnementaux (PSE). Néanmoins, l’intégration du concept dans les politiques publiques reste un processus rare.
Participatory forest management is credited for supporting social learning processes and fostering capacity of forest users for collaboration and collective actions. Despite more than a decade of practice, the empirical evidence substantiating the contribution of participatory management for the capacity development of forest users is scarce. This study assesses a participatory forest management program in Madhupur Sal forest, Bangladesh, by comparing the capacity of de-facto groups of participants and nonparticipants and identifies factors that influence the capacity development.
Private sector actors bring expertise, resources, and new perspectives to agricultural development, but the tendency to short-term approaches and market-based orientation has been unable to drive a systemic change in the development agenda. We explore how multi-stakeholder dialogues can capitalize on and trickle systemic change through private sector involvement. Analysis from the farmer-led irrigation development multi-stakeholder dialogue space (FLI-MDS) in Ghana shows the need for a physical and institutional space to cater for and merge different stakeholder interests.
Since development agencies often implement interventions through collective-action groups such as farmer cooperatives and self-help groups, there is a need to understand how participation is affected by group-level and leader attributes. This study collected gender-disaggregated, quantitative and qualitative data on sixty-eight self-help groups in Zambia to understand the participation of men and women farmers in different crop-production activities. Results show that participation rates of men and women are the same across all maize production activities except harvesting.
One option for practically applying innovation systems thinking involves the establishment of innovation platforms (IPs). Such platforms are designed to bring together a variety of different stakeholders to exchange knowledge and resources and take action to solve common problems. Yet relatively little is known about how IPs operate in practice, particularly how power dynamics influence platform processes.This paper focuses on a research-for-development project in the Ethiopian highlands which established three IPs for improved natural resource management.
En Europe, depuis trois décennies, la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques agricoles se traduit, en partie, par la conception de Mesures agrienvironnementales (MAE), visant à promouvoir le changement de pratiques. En France, ces mesures ont été mobilisées dans différents modèles de contrats avec les agriculteurs, passant d’un paradigme basé sur la subvention de la multifonctionnalité d’une exploitation agricole à une compensation des surcoûts liés à l’adoption de nouvelles pratiques plus vertueuses au niveau des parcelles.
Les populations rurales sédentaires de la commune de Hombori (Mali) pratiquent presque toutes la culture de mil associée au petit élevage non transhumant. Au-delà des contraintes environnementales d’une région semi-aride, le maintien de l’agro-élevage repose sur une double maitrise, des territoires et des ressources, l’une et l’autre ne pouvant se confondre.