Du fait de leur transversalité et de leur objet, l'évaluation des politiques de développement territorial ne peut pas s'appuyer sur les outils utilisés pour évaluer les politiques sectorielles. Les questions procédurales sont très largement dominantes, les dispositifs portant essentiellement sur la gouvernance et la coordination. Pour évaluer une démarche procédurale, il convient de préciser le référentiel d’évaluation à la fois en termes du quoi et du comment évaluer.
Les notions de services environnementaux et de services écosystémiques (SE) ont connu un rapide engouement au cours de la dernière décennie et sont à l’origine de nouveaux instruments pour faire face à divers problèmes environnementaux, notamment la déforestation : les dispositifs de Paiements pour Services Environnementaux (PSE). Néanmoins, l’intégration du concept dans les politiques publiques reste un processus rare.
Les conventions locales peuvent être définies comme des accords légitimes négociés entre plusieurs parties prenantes (stakeholders) dans une perspective de régulation des ressources naturelles – en termes de contrôle, d’accès, d’appropriation, d’usage et d’exploitation – et de l’environnement. Au Sahel, bien qu’elles soient en vogue et jouissent davantage d’attention chez les décideurs, elles constituent des instruments encore peu exploités dans le contexte actuel de la décentralisation (Diallo, 2003).
Kenya has emerged as a frontrunner in information and communication technologies (ICT) in Sub-Saharan Africa. The government has been actively supporting the ICT sector as one of the key drivers of economic growth. In addition to large international firms that are setting up offices in Nairobi, such as Nokia, IBM and Google, local start-ups have also been expanding rapidly.
This chapter assesses the potential of farmer-to-farmer extension (F2FE) as a low-cost approach for promoting CSA. It is based on surveys of extension program managers and farmer-trainers in Cameroon, Kenya and Malawi who are involved in promoting a wide range of agricultural practices, including CSA. In the F2FE approach, extension programs provide education for farmer-trainers, who in turn educate other farmers, typically 17–37 per year. Extension program managers find this approach to be effective in boosting their ability to reach large numbers of farmers.
In this paper, it is reported the results of a case study of the Community Engagement (CE) strategies employed by the Africa Harvest Biotech Foundation International (AH) to introduce tissue culture banana (TCB) agricultural practices to small-hold farmers in Kenya, and their impact on the uptake of the TCB, and on the nature of the relationship between AH and the relevant community of farmers and other stakeholders.
A decline in public sector extension services in developing countries has led to an increasing emphasis on alternative extension approaches that are participatory, demand-driven, client-oriented, and farmer centered. One such approach is the volunteer farmer-trainer (VFT) approach, a form of farmer-to-farmer extension where VFTs host demonstration plots and share information on improved agricultural practices within their community. VFTs are trained by extension staff and they in turn train other farmers.
En Europe, depuis trois décennies, la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques agricoles se traduit, en partie, par la conception de Mesures agrienvironnementales (MAE), visant à promouvoir le changement de pratiques. En France, ces mesures ont été mobilisées dans différents modèles de contrats avec les agriculteurs, passant d’un paradigme basé sur la subvention de la multifonctionnalité d’une exploitation agricole à une compensation des surcoûts liés à l’adoption de nouvelles pratiques plus vertueuses au niveau des parcelles.
Cet article aborde la mise en place d’un projet d’agroforesterie villageoise, pour la gestion intégrée des ressources naturelles, dans le hameau de Duale Mitterrand (52 ménages) situé sur le plateau des Batéké (République démocratique du Congo). Il repose sur un travail de terrain effectué entre février et mai 2012 dans le cadre du mémoire de fin d’études du master en sciences et gestion de l’environnement de l’Université Libre de Bruxelles (ULB).
Les populations rurales sédentaires de la commune de Hombori (Mali) pratiquent presque toutes la culture de mil associée au petit élevage non transhumant. Au-delà des contraintes environnementales d’une région semi-aride, le maintien de l’agro-élevage repose sur une double maitrise, des territoires et des ressources, l’une et l’autre ne pouvant se confondre.