Du fait de leur transversalité et de leur objet, l'évaluation des politiques de développement territorial ne peut pas s'appuyer sur les outils utilisés pour évaluer les politiques sectorielles. Les questions procédurales sont très largement dominantes, les dispositifs portant essentiellement sur la gouvernance et la coordination. Pour évaluer une démarche procédurale, il convient de préciser le référentiel d’évaluation à la fois en termes du quoi et du comment évaluer.
Les notions de services environnementaux et de services écosystémiques (SE) ont connu un rapide engouement au cours de la dernière décennie et sont à l’origine de nouveaux instruments pour faire face à divers problèmes environnementaux, notamment la déforestation : les dispositifs de Paiements pour Services Environnementaux (PSE). Néanmoins, l’intégration du concept dans les politiques publiques reste un processus rare.
Les conventions locales peuvent être définies comme des accords légitimes négociés entre plusieurs parties prenantes (stakeholders) dans une perspective de régulation des ressources naturelles – en termes de contrôle, d’accès, d’appropriation, d’usage et d’exploitation – et de l’environnement. Au Sahel, bien qu’elles soient en vogue et jouissent davantage d’attention chez les décideurs, elles constituent des instruments encore peu exploités dans le contexte actuel de la décentralisation (Diallo, 2003).
Agricultural innovation in low-income tropical countries contributes to a more effective and sustainable use of natural resources and reduces hunger and poverty through economic development in rural areas. Yet, despite numerous recent public and private initiatives to develop capacities for agricultural innovation, such initiatives are often not well aligned with national efforts to revive existing Agricultural Innovation Systems (AIS).
Providing economic opportunities for youth in agriculture is essential to securing the future of agriculture in Africa, addressing poverty, unemployment, and inequality. However, barriers limit youth participation in agriculture and the broader food system. This scoping review aimed to investigate the opportunities and challenges for youth in participating in agriculture and the food system in Africa. This review conducted a scoping review using the PRISMA guideline. Published studies were retrieved from online databases (Web of Science, Cab Direct, and Science Direct) for 2009 to 2019.
In recent decades, the confluence of different global and domestic drivers has led to progressive and unpredictable changes in the functioning and structure of agri-food markets worldwide.
Smallholder farmers in East Africa need information and knowledge on appropriate climate-smart agriculture (CSA) practices, technologies, and institutional innovations in order to effectively adapt to changing climatic conditions and cope with climate variability. This paper assesses farmer adoption of climate-smart agricultural practices and innovation after being exposed to Farms of the Future Approach (FotF). First; we explore and assess the various CSA technologies and practices; including institutional innovations farmers are adopting.
Inclusive business models dominate current development policy and practices aimed at addressing food and nutrition insecurity among smallholder farmers. Through inclusive agribusiness, smallholder food security is presumed to come from increased farm productivity (food availability) and income (food access). Based on recent research, the focus of impact assessments of inclusive business models has been limited to instrumental aspects, such as the number of farmers supported, the training provided, and immediate farm outcomes, namely revenue.
En Europe, depuis trois décennies, la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques agricoles se traduit, en partie, par la conception de Mesures agrienvironnementales (MAE), visant à promouvoir le changement de pratiques. En France, ces mesures ont été mobilisées dans différents modèles de contrats avec les agriculteurs, passant d’un paradigme basé sur la subvention de la multifonctionnalité d’une exploitation agricole à une compensation des surcoûts liés à l’adoption de nouvelles pratiques plus vertueuses au niveau des parcelles.
Cet article aborde la mise en place d’un projet d’agroforesterie villageoise, pour la gestion intégrée des ressources naturelles, dans le hameau de Duale Mitterrand (52 ménages) situé sur le plateau des Batéké (République démocratique du Congo). Il repose sur un travail de terrain effectué entre février et mai 2012 dans le cadre du mémoire de fin d’études du master en sciences et gestion de l’environnement de l’Université Libre de Bruxelles (ULB).