L’objectif de cet article est de décrire et de comprendre les comportements à innover des coopératives agricoles. Il mobilise le cadre théorique de l’économie de l’innovation. Exploitant une enquête postale sur la région Midi-Pyrénées, la typologie des comportements à innover obtenue après analyse statistique permet d’identifier cinq classes d’entreprises coopératives. Du fait de leur importance à l’amont des filières et des territoires, les coopératives apparaissent comme des intermédiaires incontournables pour répercuter les contraintes de l’aval auprès des exploitants agricoles.
Dans le contexte de crise économique et environnementale qui touche la filière banane à la Guadeloupe, l'objectif de cette contribution est d'engager une réflexion sur l'organisation d'acteurs à l'origine des innovations agro-écologiques. Nous interrogeons les dynamiques d’acteurs face aux crises et perturbations qui touchent l'agriculture antillaise, par le biais de l'organisation qu'ils mettent en place pour accompagner le changement.
L’agriculture française fait l’objet de critiques du fait des pressions qu’elle exerce sur les ressources naturelles, des transformations qu’elle opère sur les paysages et de la qualité parfois contestée de ses productions. Face aux attentes sociales et aux pressions réglementaires, des agriculteurs ont choisi de s’organiser en réseau pour proposer des pratiques agricoles alternatives. Une véritable dynamique est en œuvre chez ces agriculteurs minoritaires qui cherchent à diffuser leurs expériences en créant de nouveaux liens au sein de la population agricole.
L’Agriculture de Conservation est un système s’inscrivant dans la démarche de l’agroécologie, fondé sur le non-labour, la couverture permanente du sol par des végétaux et des rotations longues et diversifiées. Le système vise à améliorer la productivité sur le long terme en respectant les services écosystémiques générés par l’activité biologique du sol et la matière organique qu’il contient. Les techniques de non-labour se sont développées sur le continent américain et en Australie. Elles prennent à présent de l’ampleur en Europe.
The French Ministry of Agriculture has called for agro-ecological transitions that reconcile farming and the environment. In this review, we examine the transformations of farmers and AKIS (Agriculture Knowledge Innovation System) actors’ work during agro-ecological transitions, and argue that the content, organization, and aim of farmers’ work are influenced by agricultural training, agricultural development, and discussions between peers, research, and regulations. Our main findings concern those transformations.
Este trabajo da cuenta de las diferencias y similitudes de los enfoques de extensión rural que han utilizado la universidad de caldas y la Asociación Hortifrutícola de colombia (Asohofrucol), durante los últimos seis años, con productores de mora de los municipios de Aranzazu y manzanares (caldas).
La participación de los pequeños productores en procesos de investigación asociados a los sistemas productivos agrícolas ha sido difícil de lograr. Por esto el objeto de la presente investigación fue el de lograr la vinculación de pequeños productores de yuca (Manihot esculenta Crantz) a procesos de investigación en la región caribe de Colombia. Por lo anterior, se implementaron ensayos de campo en los que se empleó un método de investigación participativa a través de modelos integrados de producción.
This paper contributes to the ongoing discussion in the scientific literature on the advantages and disadvantages of privatization of extension and advisory services and the shift from thinking in terms of the traditional Agricultural Knowledge System towards a broader Agricultural Innovation System.
There are divergent views on what capacity development might mean in relation to agricultural biotechnology. The core of this debate is whether this should involve the development of human capital and research infrastructure, or whether it should encompass a wider range of activities which also include developing the capacity to use knowledge productively. This paper uses the innovation systems concept to shed light on this discussion, arguing that it is innovation capacity rather than science and technology capacity that has to be developed.
Recently, Agricultural Knowledge and Innovation Systems (AKISs) have gained considerable attention in scientific and political forums in the European Union (EU). AKIS is considered a key concept in identifying, analysing and assessing the various actors in the agricultural sector as well as their communication and interaction for innovation processes. Using qualitative expert interviews and organizational mapping, the features of national AKISs were investigated in selected EU member states (Belgium, France, Ireland, Germany, Portugal and the UK).