Les grandes exploitations agricoles créées dans le cadre de la loi de mise en valeur agricole de 1983 dans le Sahara algérien étaient vouées à une production céréalière sous pivot. L’objectif était de développer économiquement des régions sahariennes pour partie marginalisées, ainsi que de réduire la dépendance chronique en céréales du pays. L’État a considérablement investi pour équiper ces exploitations agricoles dans le cadre d’un vaste plan de développement rural. Mais trente ans après la parution de la loi, les réalisations demeurent limitées au regard des objectifs initiaux.
Le Touat-Gourara-Tidikelt est un très vaste espace, qui occupe près du quart la superficie du Sahara algérien. Il fait partie intégrante de la zone la plus aride du monde, aux contraintes naturelles particulièrement difficiles. Cet espace connu comme le « Pays des foggaras » était savamment exploité, depuis plus d’un millénaire, par les oasiens qui profitaient de la dynamique économique impulsée par le commerce transsaharien.
L’exploitation agricole familiale des oasis occidentales du Sahara algérien évolue dans un contexte de difficultés lié au déclin des ressources en eau (amenée par les galeries des foggaras) au faible revenu tiré de l’agriculture et à la diversification des activités, au profit de celles non agricoles, plus rémunératrices. À ces facteurs s’ajoutent les effets d’une atomisation de la propriété agricole oasienne, due à l’indivision foncière en rapport avec l’accroissement démographique.
En este artículo se abordan los programas institucionales implementados en contextos locales y la acción colectiva para el desarrollo de alimentos con arraigo territorial, desde el enfoque de los Sistemas Agroalimentarios Localizados (Sial). Se analiza el caso de un programa piloto para la producción de cuitlacoche (Ustílago Maydis sp.) en el estado de Tlaxcala, México, y dos microempresas familiares involucradas en la producción de ese hongo utilizado en la alimentación humana.
Uno de los problemas básicos que presenta el estudio y el análisis de la gobernanza de los Sistemas Agroalimentarios Localizados (Sial), consiste en la ausencia o debilidad de los indicadores. Uno de los pocos intentos que se han hecho en este sentido, es el realizado por Gómez, Boucher y Desjardins (2006) al tratar de analizar varios Sial en Colombia. Esta ponencia se propone identificar las dimensiones y acciones de gobernanza territorial.
En este artículo se aborda una doble paradoja que envuelve la gobernanza de los SIAL: por un lado, la emergencia de un consumidor que demanda productos específicos y con características propias de los territorios, involucrándose en formas de comercio justo y redes éticas de intercambio; pero por otro lado, las crecientes exigencias que se ciernen sobre el productor, para garantizar la autenticidad del producto y el cumplimiento de normas ambientales mediante mecanismos de certificación, la mayor de las veces ajenos al productor, provocan nuevas formas de desigualdad y asimetrías en la organ