De nombreux agriculteurs africains pratiquent des formes d'agriculture potentiellement qualifiables de "?biologiques?". Pourtant, la capacité de l'agriculture biologique à répondre aux enjeux de la sécurité alimentaire en Afrique est encore mal connue, car il existe peu de références expérimentales disponibles dans cette région. L'élicitation probabiliste est une méthode permettant de rendre compte de manière précise des connaissances d'experts sur une ou plusieurs quantités d'intérêt, et de décrire les niveaux d'incertitude associés.
L'article propose d'utiliser le concept de sécurisation alimentaire pour étudier les actions et processus qui améliorent une situation alimentaire, plutôt que celui de sécurité alimentaire qui se réfère avant tout à la satisfaction de besoins alimentaires. Dans une première partie, ces deux concepts sont précisés et discutés. La sécurité alimentaire est caractérisée selon plusieurs dimensions : disponibilités, conditions d'accès, qualités des aliments, stabilité, mais aussi objectifs sociaux et politiques.
Confrontés aux évolutions des enjeux et modèles de développement touchant les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation, les organismes de recherche interrogent les méthodes d’évaluation des impacts liées aux activités de recherche. En effet les cadres méthodologiques conventionnels utilisés depuis les années 1950 ne répondent plus aux attentes sociétales et aux réalités de l’activité de recherche dans ce domaine.
Dans un contexte de controverse sur la capacité des modèles agricoles à répondre conjointement aux enjeux alimentaires, environnementaux et de développement en Afrique, nous analysons les conditions de viabilité d’une agriculture à caractère biologique au Cameroun. La démarche mobilise une enquête par entretiens semi-directifs auprès des acteurs engagés dans les filières de production biologique et une mise en débat des connaissances générées lors d’ateliers participatifs multi-acteurs. Elle met en interaction les connaissances scientifiques, entrepreneuriales et techniques.
La crise économique et sanitaire due à la Covid-19 interpelle les trajectoires de reconfiguration des systèmes alimentaires en République du Congo. Elle questionne la capacité des mesures de régulation prises par les pouvoirs publics et des stratégies d’adaptation des acteurs à induire des inflexions dans la gouvernance structurelle du système alimentaire du pays. L’article analyse les stratégies d’adaptation à la crise en mobilisant des données secondaires et des expériences d’accompagnement de politiques publiques agricoles et alimentaires conduites par les auteurs.
These proceedings include all the papers presented during the AISA workshop either as oral papers or as posters. It also includes the edited text resulting from the Living Keynote process, an innovation in itself.
The AISA workshop was held on 29-31 May 2013 in Nairobi, Kenya, as part of an international week devoted to Agricultural innovation in Africa. The AISA workshop focused on active social learning among participants, developed a collective "living keynote" about the following issues:
This paper introduces Rapid Appraisal of Agricultural Innovation Systems (RAAIS). RAAIS is a diagnostic tool that can guide the analysis of complex agricultural problems and innovation capacity of the agricultural system in which the complex agricultural problem is embedded. RAAIS focuses on the integrated analysis of different dimensions of problems (e.g. biophysical, technological, socio-cultural, economic, institutional and political), interactions across different levels (e.g.
Parasitic weeds such as Striga spp and Rhamphicarpa fistulosa in smallholder rice production systems form an increasing problem for food and income security in sub-Saharan Africa. In this paper we implement the Rapid Appraisal of Agricultural Innovation Systems (RAAIS) as a diagnostic tool to identify specific and generic entry points for innovations to address parasitic weeds in rain-fed rice production in Tanzania. Data were gathered across three study sites in Tanzania where parasitic weeds are eminent (Kyela, Songea Rural and Morogoro Rural districts).
This study identifies entry points for innovation for sustainable intensification of agricultural systems. An agricultural innovation systems approach is used to provide a holistic image of (relations between) constraints faced by different stakeholder groups, the dimensions and causes of these constraints, and intervention levels, timeframes and types of innovations needed. The authors aim at showing that constraints for sustainable intensification of agricultural systems are mainly of economic and institutional nature.
The capacity of existing monitoring and decision making tools in generating evidence about the performance of R4D with multi-stakeholder processes, such as innovation platforms (IPs), public private partnerships (PPP), participatory value chain management (PVCM) is very limited. Results of these tools are either contextual and qualitative such as case studies that can not be used by other R4D interventions or quantitative i.e. impact assessments that do not inform what works in R4D.