En los últimos 25 años se han producido cambios significativos en la vida rural de América Latina, en sus dimensiones política, económica, social, laboral, demográfica, cultural y ambiental, a partir de lo que se denominó los Programas de Ajuste Estructural y de las decisiones políticas y económicas que tomó cada país en particular. Uno de los elementos centrales y determinantes de las reformas en los Sistemas de Extensión y Transferencia de Tecnología Agraria (SETTA) ocurrió a partir de fines de la década de los setentas y principios de la década de los ochentas.
El documento tiene como objetivo analizar los avances realizados por países de América Latina y el Caribe (ALC) en el fortalecimiento de la institucionalidad vinculada a la agricultura, el cambio climático y la seguridad alimentaria. El documento destaca iniciativas innovadoras, en ámbitos como la formulación de políticas, el desarrollo de marcos legales, el fomento de la investigación y la innovación, el desarrollo de mecanismos de financiamiento, y la gestión de riesgos climáticos, entre otros. La revisión está enfocada en las políticas nacionales
En este artículo se procura identificar, describir y comparar la concepción de extensión rural que guía a nivel subjetivo las prácticas de extensión de técnicos que trabajan en diez diferentes países latinoamericanos, para luego comparar estas concepciones con los modelos y lineamientos de extensión propuestos por la bibliografía. Para esto, primero se describen distintas concepciones de extensión que han tenido importancia en América Latina a lo largo de la historia, luego se presenta la metodología de investigación utilizada, presentándose por último los resultados a los que arribó
En Europe, depuis trois décennies, la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques agricoles se traduit, en partie, par la conception de Mesures agrienvironnementales (MAE), visant à promouvoir le changement de pratiques. En France, ces mesures ont été mobilisées dans différents modèles de contrats avec les agriculteurs, passant d’un paradigme basé sur la subvention de la multifonctionnalité d’une exploitation agricole à une compensation des surcoûts liés à l’adoption de nouvelles pratiques plus vertueuses au niveau des parcelles.
Du fait de leur transversalité et de leur objet, l'évaluation des politiques de développement territorial ne peut pas s'appuyer sur les outils utilisés pour évaluer les politiques sectorielles. Les questions procédurales sont très largement dominantes, les dispositifs portant essentiellement sur la gouvernance et la coordination. Pour évaluer une démarche procédurale, il convient de préciser le référentiel d’évaluation à la fois en termes du quoi et du comment évaluer.
Les populations rurales sédentaires de la commune de Hombori (Mali) pratiquent presque toutes la culture de mil associée au petit élevage non transhumant. Au-delà des contraintes environnementales d’une région semi-aride, le maintien de l’agro-élevage repose sur une double maitrise, des territoires et des ressources, l’une et l’autre ne pouvant se confondre.
L’agriculture de conservation (AC) obéit à trois principes : travail du sol minimal, couverture du sol permanente et multiculture. Partant de ses avantages avérés pour l’écologie du sol, la séquestration de carbone et son adoption massive dans quelques régions du monde, elle est présentée par ses promoteurs comme un système durable convenant à tous contextes. Dès lors elle a été mondialement diffusée au nom du développement durable.
Les notions de services environnementaux et de services écosystémiques (SE) ont connu un rapide engouement au cours de la dernière décennie et sont à l’origine de nouveaux instruments pour faire face à divers problèmes environnementaux, notamment la déforestation : les dispositifs de Paiements pour Services Environnementaux (PSE). Néanmoins, l’intégration du concept dans les politiques publiques reste un processus rare.
L’action locale est aujourd’hui confrontée au problème de changements climatiques, tant en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre que de gestion des impacts potentiels. La question particulière de l’adaptation aux changements climatiques émerge ainsi progressivement sur la scène locale et semble se généraliser depuis les évolutions législatives (Loi « Grenelle II ») qui rendent obligatoire la réalisation de plans climat-énergie territoriaux pour les collectivités de grande taille et des schémas régionaux climat-air-énergie.
Les conventions locales peuvent être définies comme des accords légitimes négociés entre plusieurs parties prenantes (stakeholders) dans une perspective de régulation des ressources naturelles – en termes de contrôle, d’accès, d’appropriation, d’usage et d’exploitation – et de l’environnement. Au Sahel, bien qu’elles soient en vogue et jouissent davantage d’attention chez les décideurs, elles constituent des instruments encore peu exploités dans le contexte actuel de la décentralisation (Diallo, 2003).