This paper aims to map the experience of the RIU Asia projects and draw out the main innovation management tactics being observed while laying the groundwork for further research on this topic. It provides a framework to help analyse the sorts of innovation management tasks that are becoming important. This framework distinguishes four elements of innovation management: (i) Functions (ii) Actions (iii) Tools and (iv) Organisational Format.
This paper sets out to explore the nature of new organisational and institutional vehicles for managing innovation in order to put research into use for social gain. It has reviewed four classes of such vehicles found in South Asia.
The question of how agricultural research can best be used for developmental purposes is a topic of some debate in developmental circles. The idea that this is simply a question of better transfer of ideas from research to farmers has been largely discredited. Agricultural innovation is a process that takes a multitude of different forms, and, within this process, agricultural research and expertise are mobilised at different points in time for different purposes. This paper uses two key analytical principles in order to find how research is actually put into use.
This paper reflects on the experience of the Research Into Use (RIU) projects in Asia. It reconfirms much of what has been known for many years about the way innovation takes place and finds that many of the shortcomings of RIU in Asia were precisely because lessons from previous research on agricultural innovation were “not put into use” in the programme’s implementation. However, the experience provides three important lessons for donors and governments to make use of agricultural research: (i) Promoting research into use requires enabling innovation.
This paper is a reflection on a research project that defied the conventional technology transfer approach and adopted an approach based on innovation system principles to address fodder scarcity. Fodder scarcity in the project was conceptualized not as lack of technical capacity, but as lack of innovation capacity. This project tried to enhance innovation capacity by promoting appropriate configurations of stakeholders. However, translating this theory and principles into action was fraught with numerous challenges.
L'innovation est souvent présentée comme l'un des principaux leviers pour promouvoir un développement plus durable et plus inclusif. Dans les domaines de l'agriculture et de l'alimentation, l'innovation est marquée par des spécificités liées à sa relation à la nature, mais aussi à la grande diversité d'acteurs concernés, depuis les agriculteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par les services de recherche et de développement.
Les politiques d'innovation dans les filières agricoles en Côte d'Ivoire depuis 2011 reposent sur la création d'un dispositif de transferts technologiques qualifié de "Plateformes d'Innovation", pour introduire des plants de variétés et d'hybrides améliorés. Cet article s'intéresse particulièrement aux conséquences des "Plateformes d'Innovation Banane Plantain" (PIP) dans la réorientation des choix technologiques locaux. Il interroge leurs résultats sur l'amélioration de l'indépendance alimentaire.
La recherche et le développement dans le secteur agricole et agroalimentaire sont de plus en plus interpellés dans leurs capacités à répondre à la demande sociale et à contribuer au développement durable ou à la lutte contre la pauvreté.
De nombreux agriculteurs africains pratiquent des formes d'agriculture potentiellement qualifiables de "?biologiques?". Pourtant, la capacité de l'agriculture biologique à répondre aux enjeux de la sécurité alimentaire en Afrique est encore mal connue, car il existe peu de références expérimentales disponibles dans cette région. L'élicitation probabiliste est une méthode permettant de rendre compte de manière précise des connaissances d'experts sur une ou plusieurs quantités d'intérêt, et de décrire les niveaux d'incertitude associés.
L'article propose d'utiliser le concept de sécurisation alimentaire pour étudier les actions et processus qui améliorent une situation alimentaire, plutôt que celui de sécurité alimentaire qui se réfère avant tout à la satisfaction de besoins alimentaires. Dans une première partie, ces deux concepts sont précisés et discutés. La sécurité alimentaire est caractérisée selon plusieurs dimensions : disponibilités, conditions d'accès, qualités des aliments, stabilité, mais aussi objectifs sociaux et politiques.