Cette étude a été menée dans le cadre du projet PAEPARD ou Plateforme pour un partenariat Afrique-Europe dans le domaine de la recherche agricole pour le développement, projet financé à 80% par la Commission européenne avec pour objectif de consolider la collaboration entre l’Afrique et l’Europe dans le domaine de la Recherche Agricole pour le Développement.
Ce document analyse de façon critique deux interventions majeures identifiées pour mettre en œuvre la stratégie de renforcement des capacités de PAEPARD. La première intervention est la formation d’un vivier de facilitateurs de l’innovation agricole (FIA) pour assurer une médiation entre les acteurs concernés et, ainsi, consolider des consortiums efficaces. PAEPARD prévoyait que les FIA encouragent l’engagement virtuel (par l’intermédiaire de Skype, d’e-mails ou des réseaux sociaux) et en personne des partenaires dans des processus de renforcement des capacités.
Malgré les efforts déployés ces dernières années pour améliorer la situation de l’agriculture en Afrique subsaharienne, peu de changements ont été observés. Cet insuccès est dû, en partie, au fait que ces efforts ont été consentis par diverses entités de petite taille, aux capacités de financement à court terme et sans l’expertise nécessaire pour diffuser les résultats de leurs travaux de recherche. De plus, ces initiatives ont aussi pâti de la déconnexion entre la recherche et les utilisateurs finaux.
Aujourd’hui 60% des 870 millions de personnes qui souffrent de la faim dans le monde sont des femmes et des filles qui vivent principalement dans les zones rurales du Sud. Pourtant, la Fao estime que les femmes produisent 60 à 80% des aliments de consommation familiale dans la plupart des pays en développement et sont responsables de la moitié de la production alimentaire mondiale ! Ce quarantième numéro de Dajaloo donne la parole à ces femmes qui ASSURENT!
Depuis quelques années, en Afrique de l’Ouest, les institutions régionales et leurs bailleurs de fonds reconnaissent aux systèmes de stockage alimentaire de proximité un rôle à jouer dans la sécurité alimentaire et dans la régulation des marchés. L’appui aux stocks de proximité, considérés comme la première ligne de défense en cas de crise alimentaire, est explicitement retenu dans la stratégie de stockage de la CEDEAO, de même que le renforcement des capacités de collecte, de stockage et de mise en marché des organisations de producteurs dans une perspective de régulation du marché.
Le premier Marché des Innovations Agricoles (MIA) au Burkina Faso a eu lieu le 6 juillet 2017 à l’hôtel Laïco, à Ouagadougou. Il s’est tenu à « guichet fermé » : seuls les fournisseurs de service support à l’innovation et les bailleurs pré-identifiés par l’équipe du projet CDAIS comme étant pertinents pour renforcer les capacités des acteurs des Situations d’Innovation Localisées (SIL) ont été invités à y participer.