Les échanges commerciaux sur le marché mondial s’accélèrent. On constate l’émergence de nouveaux acteurs ainsi que l’intensification des rapports Sud-Sud. Ces caractéristiques peuvent-elles modifier la face de la mondialisation et ouvrir de nouvelles formes de négociation aux filières agricoles du Sud ? Les ONG et autres associations à but non lucratif ne seraient en tous les cas plus les seules à défendre la durabilité et l’agriculture familiale. Mais alors, quel est le rôle de ces ONG ?
L’agroécologie est multidimensionnelle, car elle correspond à la fois à une discipline scientifique, à un ensemble de pratiques et à un mouvement social de contestation. Mais il serait erroné d’affirmer que tous les avis sont unanimes à propos de l’agroécologie. Ce dossier croise les analyses de plusieurs experts, d’acteurs du Sud et du Nord, concernés pas cette agriculture à la fois ancienne et nouvelle, qui a l’ambition d’apporter de vraies solutions pour l’avenir de la planète.
Selon Olivier De Schutter, l’agroécologie peut doubler la production alimentaire en 10 ans, tout en réduisant la pauvreté rurale et en apportant des solutions au changement climatique. Au Burkina Faso, des initiatives et projets agroécologiques voient le jour. Ce reportage de 17 minutes part à la rencontre de ces praticiens de l’agroécologie.
L’agriculture paysanne, valorisée dans le rapport remis par les experts de l’IAASTD, participe au développement durable. Forte utilisatrice de main d’œuvre, caractérisée par une utilisation raisonnée des intrants sur des cultures extensives, elle participe également au maintien du tissu social rural. L’agriculture paysanne est en général familiale. Les membres de la famille sont soucieux de préserver l’exploitation pour les générations futures.
This study focuses on the accumulated indigenous knowledge of the Yao ethnic minority in Bac Kan Province of Vietnam. Through centuries of observation and experimentation, the Yao people have developed complex farming systems, cultural practices, and a knowledge base well-suited to their environments. Data for this study was collected through surveys, interviews, and focus group discussions to gather indigenous knowledge on native crop varieties and animal breeds, weather forecasting, and the timing and location of cultivation practices.
The paper makes significant contribution to the body of literature on the possible role of adaptation by farmers in Ghana particularly the fragile savannah ecological zone. The study explored smallholder farmers' responses to climate and ecological change effects on their livelihood activities that have emerged since the mid-1980s within the savanna agro ecological zone of Northern Ghana using an ethnographic approach.
In this study the farmers were first asked to answer two sets of statements related to views on climate change and experiences on changes so far in their own farm or nearby locations.
Agricultural communication to mitigate climate change enables information dissemination of both scientific knowledge (SCK) and indigenous knowledge (IDK) for practical farming. This research analyzed knowledge utilization and conducted community-based participatory communication to propose a practical agricultural communication framework for climate mitigation. Based on a qualitative method of data collection in Phichit province, the key findings showed that SCK and IDK can be mutually utilized to enhance the good relationship among the people and for the people with nature.
This paper provides a review of agronomic management practices supporting sustainable crop production systems and intensification, and testifying to developments in the selection of crops and cultivars. The paper also describes crop farming systems taking a predominantly ecosystem approach and it discusses the scientific application of this approach for the management of pest and weed populations.
L’action locale est aujourd’hui confrontée au problème de changements climatiques, tant en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre que de gestion des impacts potentiels. La question particulière de l’adaptation aux changements climatiques émerge ainsi progressivement sur la scène locale et semble se généraliser depuis les évolutions législatives (Loi « Grenelle II ») qui rendent obligatoire la réalisation de plans climat-énergie territoriaux pour les collectivités de grande taille et des schémas régionaux climat-air-énergie.