There have been repeated calls for a ‘new professionalism’ for carrying out agricultural research for development since the 1990s. At the centre of these calls is a recognition that for agricultural research to support the capacities required to face global patterns of change and their implications on rural livelihoods, requires a more systemic, learning focused and reflexive practice that bridges epistemologies and methodologies.
Members of the Pan-Africa Bean Research Alliance were working to improve their capacity in planning and management through the introduction of participatory monitoring and evaluation (PM&E) systems to national agricultural research and extension institutes (NARES) and their partners in Eastern and Southern Africa. The national bean programmes within NARES in six countries had been successful in institutionalising PM&E and in encouraging partners involved in the dissemination of bean technologies to incorporate PM&E systems in their projects.
The Private Sector Driven Agricultural Growth (PSDAG) project is a five-year (August 2014–August 2019) USAID-funded initiative implemented by International Resources Group, a subsidiary of Research Triangle Institute (RTI) International. The goal of PSDAG is to increase incomes of smallholder farmers by promoting private sector investment through two complementary objectives: (1) to assist the Government of Rwanda to increase private sector investment, and (2) to facilitate increased private sector investment by upgrading agricultural value chains.
There is increasing evidence that public organizations dedicated exclusively to research and development (R&D) in agribusiness need systematic management tools to incorporate the uncertainties and complexities of technological and nontechnological factors of external environments in its long-term strategic plans. The major issues are: What will be the agribusiness science and technology (S&T) needs be in the future? How to prepare in order to meet these needs?
Le renforcement des capacités à innover apparaît comme un nouveau moyen pour assurer un développement durable dans les pays du Sud. Dans le secteur de l'agriculture, l'innovation est essentiellement collective, ce qui appelle les chercheurs à sortir de leur rôle de producteurs de connaissances pour s'engager auprès des acteurs en situation d'innovation. Si une diversité de pratiques de recherche engagée sont apparues, il n'existe cependant pas aujourd'hui une vision claire des différentes façons dont les chercheurs contribuent à l'innovation.
L'innovation est souvent présentée comme l'un des principaux leviers pour promouvoir un développement plus durable et plus inclusif. Dans les domaines de l'agriculture et de l'alimentation, l'innovation est marquée par des spécificités liées à sa relation à la nature, mais aussi à la grande diversité d'acteurs concernés, depuis les agriculteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par les services de recherche et de développement.
Ce rapport présente l’évolution récente des Systèmes d'innovation agricole (SIA) et examine l’incidence d’une large gamme de politiques sur la création et la diffusion de l’innovation dans le secteur agricole et agroalimentaire. Il propose un cadre pour analyser le rôle des pouvoirs publics dans le renforcement de l’innovation, afin d’aider á identifier des actions concrètes pour améliorer la productivité, l’utilisation durable des ressources et la capacité des systèmes nationaux et mondiaux agricoles et agroalimentaire á s’adapter aux évolutions futures des marchés.
Une grande majorité des polyculteurs éleveurs de l’ouest du Burkina Faso ont un projet d’élevage familial (PEF) en tête. Cependant, plus de la moitié des projets ne démarrent même pas. Parmi ceux mis en place, d’importantes faiblesses sont observées au niveau de la gestion de l’alimentation du bétail, ce qui compromet leur rentabilité économique. Cet article présente une démarche de conception et d’accompagnement de projet d’élevage familial (Capef) conduit en partenariat entre le producteur et un conseiller.
L’évaluation participative repose sur le principe d’une participation active des principales parties prenantes (dont les groupes les moins organisés) à l’exercice d’évaluation. Cette démarche présente un certain nombre d’atouts qui peuvent se transformer en limites quasi rédhibitoires si certains préalables ne sont pas remplis. La finalité de cet article est de discuter des avantages et des inconvénients de la participation, ainsi que des conditions à réunir pour que l’évaluation participative puisse atteindre ses objectifs.
La sécheresse qui sévit dans le Sahel depuis les années 1970 a fortement réduit les productions dans les principaux secteurs d’activités que sont la pêche, l’élevage et l’agriculture. Dans le Delta Intérieur du Niger au Mali (DIN), la pêche dont le développement est intimement lié aux fluctuations inter-saisonnières et interannuelles de la crue du fleuve Niger, est en crise. Les prises ont diminué de moitié, beaucoup de pêcheurs sont partis, certains ont adopté des pratiques non durables et les règles sociales subissent d’importantes modifications.