Défis Sud avait déjà consacré un numéro spécial au « genre » en développement en 2005. Neuf ans plus tard, dans ce numéro « genre et transformations de l’agriculture familiale », la revue entend croiser les dynamiques présentes dans ce type d’agriculture en abordant les rapports femmes-hommes, les relations de pouvoir et les changements sensibles dans les interactions sociales, culturelles et professionnelles entre femmes et hommes dans les exploitations agricoles familiales.
Ces dernières années, une « ruée vers les terres » a privé une multitude de petits producteurs du Sud de leur surface agricole. Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées.
Aujourd’hui, l’agriculture familiale fait preuve de dynamisme. Pour prouver qu’elle est un modèle à défendre, il faut convaincre les États de mener des politiques volontaristes et souveraines de rénovation de l’agriculture. Une politique efficace devra identifier les forces et les faiblesses de l’agriculture familiale, lutter contre l’accaparement des terres, encourager les jeunes paysans et les paysannes. Prendre en compte les différentes dimensions de l’agriculture familiale est nécessaire pour mener à une transformation efficace.
Este informe describe los cambios y las dinámicas actuales de los vínculos urbano-rurales enfocandose en el análisis de los circuitos cortos de comercialización (CCC) e iniciativas empresariales exitosas que valorizan los sistemas alimentarios locales
For millennia, humans have modified plant genes in order to develop crops best suited for food, fiber, feed, and energy production. Conventional plant breeding remains inherently random and slow, constrained by the availability of desirable traits in closely related plant species. In contrast, agricultural biotechnology employs the modern tools of genetic engineering to reduce uncertainty and breeding time and to transfer traits from more distantly related plants.
This article departs from the assumption that the challenge of putting the Farm to Fork Strategy (F2F) into action stems from the broader challenge of attaining cross-sectoral policy integration. Policy integration has been part of the EU's policy approach for a long time and has predominantly been achieved in the form of environmental policy integration (EPI). However, the scope of the F2F extends beyond EPI, as it includes the integration of climate-related concerns into sectoral policies, for instance.
Extension and advisory services (EAS) play a key role in facilitating innovation processes, empowering marginalized groups through capacity development, and linking farmers with markets. EAS are increasingly provided by a range of actors and funded from diverse sources. With the broadened scope of EAS and the growing complexity of the system, the quantitative performance indicators used in the past (for example related to investment, staffing or productivity) are no longer adequate to assess the performance of EAS systems.
La notion de service écosystémique est devenue incontournable dans les discours institutionnels et académiques en dépit des controverses et des critiques. Initialement portée par les acteurs de la conservation de la biodiversité, elle connaît depuis plusieurs années un déploiement dans les milieux agricoles. Si l’idée selon laquelle les fonctionnalités des écosystèmes sont déterminantes dans la production agricole n’est pas nouvelle, cette notion permet de mettre en évidence les nouveaux enjeux liés aux changements climatiques et aux besoins alimentaires croissants.
If the world is to transition towards agrifood systems that are more sustainable and equitable, small-scale production systems will be key to progress. Large parts of the world depend on small-scale systems for maintaining food security and nutrition (Lowder, Sánchez and Bertini, 2021; Herrero et al., 2017). Despite this centrality, neither small-scale production systems nor small-scale producers have received due recognition under predominant agrifood systems paradigms.